Né le 19 mars 1926 à Aix en Provence, Jimmy Guieu (de son vrai
nom Henri René Guieu) est décédé dans la nuit du 1er au 2 janvier 2000,
juste après être entré dans cette année 2000 que les auteurs de Science
Fiction de sa génération considéraient comme mythique. Depuis des mois
il luttait contre un cancer de la prostate auquel s’étaient ajoutés
d’autres sérieux problèmes de santé. Avec lui, c’est une des figures les
plus marquantes de l’ufologie française qui disparaît. Même s’il était
contesté par beaucoup, il était devenu depuis longtemps un personnage
impossible à ignorer. Jimmy Guieu est le pseudonyme littéraire de
Henri-René Guieu (19 mars 1926 – 2 janvier 2000), écrivain français de
science-fiction publiant notamment au Fleuve noir. Guieu a aussi écrit
sous d’autres pseudonymes moins connus : Jimmy G. Quint, Claude Rostaing
ou Dominique Verseau. Jimmy Guieu rédige son premier roman dès l’âge de
25 ans pour les éditions du Fleuve noir. Le pionnier de l’atome était
le numéro 5 de la fameuse collection « Anticipation », collection qui
compte aujourd’hui plus de 2 000 titres, tous auteurs confondus.
Jusqu’en 1984, il publiera ainsi, dans la même collection, 82 romans.
Durant l’occupation Jimmy Guieu se signale par des actes de
résistance dans le maquis de Dompierre-sur-Yon (Vendée, maquis SR-1).
Cette notion de résistance, qu’elle soit contre les totalitarismes, les
mafias ou les mauvais extra-terrestres, restera omniprésente dans son
œuvre. Dans les années 1950, il devient l’un des pionniers de l’ufologie
française, avec Aimé Michel. De 1960 à 1962, il publie quatre romans
chez Marabout junior sous Claude Vauzière. Dans les années 1960,
également, 63 de ses romans seront adaptés en BDs chez Sidéral. Avec
Georges Pierquin, auteur de la série des « anti-gangs » il co-écrit
quelques romans de la collection « Espionnage » de Fleuve Noir. Ces
ouvrages sont signés sous le pseudonyme de Jimmy G. Quint et décrivent
les aventures de deux agents des services secrets français : Serge
Gallard et Roger Quilici.
De 1977 à 1984, au rythme d’un ou deux par an, 10 de ses livres
seront réédités dans la collection « Super luxe – lendemains retrouvés
». Depuis 1981, « Plon » puis « les Presses de la Cité » et aujourd’hui «
Vaugirard » devenu « Vauvenargues » rééditent l’intégralité de son
œuvre dans la collection SF Jimmy Guieu. De 1987 à 1990, il publie 10
inédits aux « Presses de la Cité », mettant en scène Gilles Novak. Les
dix romans sont regroupés sous le titre d’une série : Les chevaliers de
Lumière. À partir de 1992, Vaugirard publie, en alternance avec les
rééditions, d’autres inédits. Ceux-ci mettent en scène Blade &
Baker, businessmen du XXIVe siècle. Il est intervenu régulièrement comme
invité sur l’antenne de Radio Ici et Maintenant pour aborder le
phénomène des OVNIs et des civilisations extra-terrestres, en
particulier sur la thèse de la race des « Gris » ou « Petit-Gris ». Ses
passages à la télévision furent également nombreux notamment dans les
émissions de Christophe Dechavanne.
La collection « SF Jimmy Guieu » s’arrête à la fin de l’année
2003. Les derniers numéros sont écrits par Richard Wolfram (pseudonyme
de Roland C. Wagner), auteur également des paroles d’une chanson hommage
interprétée par le groupe Brain Damage : La Chanson de Jimmy.
Les productions de Jimmy Guieu ne se limitent pas à l’écriture.
Entre 1991 et 1994, dans la collection « Les portes du futur » dont il
se présente comme le créateur et le directeur, il édite une série de 14
documentaires. Si l’essentiel des sujets abordés concernent les
extra-terrestres, certains thèmes mystérieux comme Rennes-le-Château ou
les Vortex sont aussi abordés avec l’appui de proches comme Guy Tarade.
Ces documentaires sont pour Jimmy Guieu une tribune à partir desquelles
il critique violemment le GEPAN, le SEPRA, ou met en garde le spectateur
contre des manœuvres de désinformation orchestrées à l’échelle
planétaire par des puissances occultes. (YH : qu'il dénoncera nommément
quelques années avant son décès rapide d'un cancer, ce qui rapproche le
sujet du Groupe Bilderberg, CFR entre autres... 13 ans après son décès,
on s'aperçoit en réécoutant certains de ses propos et enquêtes qu'il
était plus qu'un bon écrivain de SF et chercheur de l'inconnu, mais
aussi un visionnaire réaliste finalement...)
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