lundi 19 janvier 2015

Hommage à Jimmy Guieu ( Pionnier de l'Ufologie Française )

Hommage à Jimmy Guieu ( Pionnier de l'Ufologie Française )
Né le 19 mars 1926 à Aix en Provence, Jimmy Guieu (de son vrai nom Henri René Guieu) est décédé dans la nuit du 1er au 2 janvier 2000, juste après être entré dans cette année 2000 que les auteurs de Science Fiction de sa génération considéraient comme mythique. Depuis des mois il luttait contre un cancer de la prostate auquel s’étaient ajoutés d’autres sérieux problèmes de santé. Avec lui, c’est une des figures les plus marquantes de l’ufologie française qui disparaît. Même s’il était contesté par beaucoup, il était devenu depuis longtemps un personnage impossible à ignorer. Jimmy Guieu est le pseudonyme littéraire de Henri-René Guieu (19 mars 1926 – 2 janvier 2000), écrivain français de science-fiction publiant notamment au Fleuve noir. Guieu a aussi écrit sous d’autres pseudonymes moins connus : Jimmy G. Quint, Claude Rostaing ou Dominique Verseau. Jimmy Guieu rédige son premier roman dès l’âge de 25 ans pour les éditions du Fleuve noir. Le pionnier de l’atome était le numéro 5 de la fameuse collection « Anticipation », collection qui compte aujourd’hui plus de 2 000 titres, tous auteurs confondus. Jusqu’en 1984, il publiera ainsi, dans la même collection, 82 romans.
Hommage à Jimmy Guieu ( Pionnier de l'Ufologie Française )
Durant l’occupation Jimmy Guieu se signale par des actes de résistance dans le maquis de Dompierre-sur-Yon (Vendée, maquis SR-1). Cette notion de résistance, qu’elle soit contre les totalitarismes, les mafias ou les mauvais extra-terrestres, restera omniprésente dans son œuvre. Dans les années 1950, il devient l’un des pionniers de l’ufologie française, avec Aimé Michel. De 1960 à 1962, il publie quatre romans chez Marabout junior sous Claude Vauzière. Dans les années 1960, également, 63 de ses romans seront adaptés en BDs chez Sidéral. Avec Georges Pierquin, auteur de la série des « anti-gangs » il co-écrit quelques romans de la collection « Espionnage » de Fleuve Noir. Ces ouvrages sont signés sous le pseudonyme de Jimmy G. Quint et décrivent les aventures de deux agents des services secrets français : Serge Gallard et Roger Quilici.
Hommage à Jimmy Guieu ( Pionnier de l'Ufologie Française )
De 1977 à 1984, au rythme d’un ou deux par an, 10 de ses livres seront réédités dans la collection « Super luxe – lendemains retrouvés ». Depuis 1981, « Plon » puis « les Presses de la Cité » et aujourd’hui « Vaugirard » devenu « Vauvenargues » rééditent l’intégralité de son œuvre dans la collection SF Jimmy Guieu. De 1987 à 1990, il publie 10 inédits aux « Presses de la Cité », mettant en scène Gilles Novak. Les dix romans sont regroupés sous le titre d’une série : Les chevaliers de Lumière. À partir de 1992, Vaugirard publie, en alternance avec les rééditions, d’autres inédits. Ceux-ci mettent en scène Blade & Baker, businessmen du XXIVe siècle. Il est intervenu régulièrement comme invité sur l’antenne de Radio Ici et Maintenant pour aborder le phénomène des OVNIs et des civilisations extra-terrestres, en particulier sur la thèse de la race des « Gris » ou « Petit-Gris ». Ses passages à la télévision furent également nombreux notamment dans les émissions de Christophe Dechavanne.
Hommage à Jimmy Guieu ( Pionnier de l'Ufologie Française )
La collection « SF Jimmy Guieu » s’arrête à la fin de l’année 2003. Les derniers numéros sont écrits par Richard Wolfram (pseudonyme de Roland C. Wagner), auteur également des paroles d’une chanson hommage interprétée par le groupe Brain Damage : La Chanson de Jimmy.
Les productions de Jimmy Guieu ne se limitent pas à l’écriture. Entre 1991 et 1994, dans la collection « Les portes du futur » dont il se présente comme le créateur et le directeur, il édite une série de 14 documentaires. Si l’essentiel des sujets abordés concernent les extra-terrestres, certains thèmes mystérieux comme Rennes-le-Château ou les Vortex sont aussi abordés avec l’appui de proches comme Guy Tarade. Ces documentaires sont pour Jimmy Guieu une tribune à partir desquelles il critique violemment le GEPAN, le SEPRA, ou met en garde le spectateur contre des manœuvres de désinformation orchestrées à l’échelle planétaire par des puissances occultes. (YH : qu'il dénoncera nommément quelques années avant son décès rapide d'un cancer, ce qui rapproche le sujet du Groupe Bilderberg, CFR entre autres... 13 ans après son décès, on s'aperçoit en réécoutant certains de ses propos et enquêtes qu'il était plus qu'un bon écrivain de SF et chercheur de l'inconnu, mais aussi un visionnaire réaliste finalement...)



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire