Kennedy

Assassinat des kennedy


Le 22 novembre 1963, John Fitzgerald Kennedy, qui effectue une visite à Dallas, est assassiné, officiellement par Lee Harvey Oswald. Un documentaire allemand affirme que John Kennedy a été assassiné à Dallas par Lee Harvey Oswald sur ordre des services secrets cubains. C'est la thèse du film de Wilfried Huismann intitulé "Rendez-vous avec la mort" qui doit être présenté le 6 janvier sur la chaîne publique ARD. Ce film relance donc la théorie du complot castriste qui avait déjà été envisagée peu après l’assassinat mais considérée comme peu vraisemblable.
Assassinat des kennedy
L’attentat de Dallas
En ce vendredi 22 novembre 1963, John Kennedy, 35e président des Etats-Unis depuis 1960, visite Dallas au Texas, étape de sa tournée en vue de sa candidature à la réélection l’année suivante. Le temps est splendide et le jeune président, accompagné de sa femme, prennent place dans une limousine décapotable, à l’aéroport de Dallas à 11 h 51. Comme le cortège arrive dans le centre ville, des coups de feu éclatent : touché à la tête, Kennedy s’effondre dans la voiture. Il est alors 12 h 30. Ce sont trois coups de fusil qui ont été tirés du cinquième étage d’une maison proche du parcours officiel. Sur un film amateur, on peut constater la panique qui règne au sein du cortège. Jacqueline Kennedy hurle en se penchant vers son mari, puis essaye de récupérer à l’arrière de la voiture un fragment du crâne de son mari.;Un garde court vers la voiture et saute à bord pour protéger le Président mais il est déjà trop tard. Une course folle s’engage vers l’hôpital où le président est admis à 12 h 38. Malheureusement, il meurt 30 minutes après l’attentat sans avoir jamais repris connaissance. Juste après les détonations, un homme est arrêté. Il s’agit de Lee Harvey Oswald. C’est un ancien soldat du corps des marines. Il sera lui-même assassiné la veille de l’inhumation du président par Jacob Rubinstein, dit Jack Ruby, bien connu des services de police. Oswald ayant été le seul acteur direct supposé de l’assassinat, les circonstances précises de la mort de Kennedy n’ont, jusqu’à aujourd’hui, jamais été officiellement élucidées. Les véritables responsables sont toujours restés dans l’ombre.
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L’arrestation de Lee Harvey Oswald
Oswald travaillait à la bibliothèque située dans la rue de l’attentat. Il a quitté cette bibliothèque quelques minutes après l’assassinat. Lors de son arrestation, il clame son innocence. Cependant, les présomptions sont énormes. L’arme du crime, découverte dans la bibliothèque, lui appartient. Le lendemain, lors de son transfert en prison, il est abattu par Jack Ruby, un tenancier de boîte de nuit, qui affirme avoir voulu venger le président. ;La mort prématurée du principal suspect laisse planer des doutes sur les circonstances exactes de l’assassinat mais surtout sur les motifs du tueur. Etait-il vraiment coupable et si oui, a-t-il agi seul ou était-il manipulé. Le film de Wilfried Huismann apporte, en s'appuyant sur le témoignage d'un enquêteur ayant interrogé Oswald, une nouvelle lumière sur ce personnage qui n'aurait pas été un solitaire névrotique mais un homme cultivé, capable d'humour mais fanatiquement anti-américain. Quant à Jack Ruby, le vengeur providentiel, était-il lié à la Mafia comme cela a été supposé ? Une chose est certaine, les mesures de sécurité semblent avoir été bien « légères » lors du passage du cortège le 22 novembre ainsi que lors du transfert du présumé tueur.
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Le rapport Warren
Le nouveau président, Lyndon B. Johnson, nomme immédiatement une commission d’enquête, présidée par le chef de la Cour suprême, le juge Warren. La commission travaille pendant 10 mois. Les conclusions de la commission sont formelles : Kennedy a bien été assassiné par Oswald. Ce dernier a agi seul, par démence et non pour des raisons politiques. Mais, le rapport Warren contient des contradictions et ne répond pas à toutes les questions. Plusieurs témoins sont certains d’avoir entendu des coups de feu partir de l’autre côté de la rue, d’un monticule d’où se dressait une palissade. Quelqu’un a-t-il armé la main d’Oswald, qui a vécu en URSS, et fréquenté des milieux favorables à la révolution cubaine ? Y avait-il plusieurs tueurs ? Enfin la personnalité de Jack Ruby et sa mort bien rapide en prison en 1967 rendent son geste suspect. Tout dans cette affaire fait penser à une conspiration politique. Oui, mais qui est le cerveau de cette conspiration et pourquoi ?
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La théorie du complot castriste
Déjà à l’époque, certains pensaient que l’assassinat avait été commandité par Cuba ou Moscou. En effet, Kennedy a couvert la tentative d’invasion de Cuba, organisée par des réfugiés anticastristes et par la CIA. Il s’est ensuite opposé à toutes les provocations politiques soviétiques, notamment lors de la crise suscitée par l’installation de missiles soviétiques à Cuba en 1962. Il aurait même approuvé plusieurs complots organisés par les services secrets pour éliminer Fidel Castro. Cette théorie est défendue par Wilfried Huismann dan son documentaire. "C'était la vengeance de Castro pour la tentative de la CIA de l'assassiner avec un stylo bic empoisonné", affirme t-il. Un témoin important en la personne d'Oscar Marino, ancien membre du service secret cubain et compagnon de la première heure de Castro, devenu très amer contre Castro à qui il reprochait son alignement excessif sur Moscou, a affirmé à Huismann qu'Oswald avait agi pour le compte des services secrets cubains.
La théorie du complot intérieur
Après la crise cubaine, dès 1963, Kennedy a engagé une politique de détente avec les Soviétiques. Dans le contexte de l’époque, ce retournement était loin d’être approuvé par tout le monde. Il aurait alors été victime d’un complot liant le Pentagone, les anticastristes, l’ensemble du complexe militaro-industriel et la CIA, tous opposés à la détente Est-Ouest. Il a été affirmé que Kennedy souhaitait réorganiser complètement les services secrets d’où une détérioration des relations avec la CIA. Cette théorie a le mérite d’expliquer comment le président a pu être assassiné aussi facilement, comment son tueur a lui-même été abattu, comment Jack Ruby est mort aussi rapidement et pourquoi le rapport Warren est aussi confus.
La théorie de la mafia
Une autre hypothèse souvent avancée est l’assassinat commandité par la mafia. Kennedy aurait pu vouloir lutter contre la corruption et les agissements de cette organisation criminelle. En 1991, la confession de Judith Campbell, ex-maîtresse de Kennedy, a jeté un éclairage fort différent sur cette hypothèse. En effet, elle a affirmé que le président avait bien été assassiné par la mafia mais, non pas parce qu’il était intègre, mais parce qu’il aurait été pris au piège de ses compromissions. Elle a prétendu qu’il recourait aux services de la mafia et à son appui financier lors de ses campagnes électorales puis l’aurait abandonné ensuite.
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La mort de Marilyn Monroe
La mort de la célèbre actrice, le 4 août 1962, est-elle liée à cette sinistre affaire ? Si officiellement, elle s’est suicidée, les indices qui accréditent l’hypothèse d’un meurtre sont évidents. L’actrice était très liée au président Kennedy mais également à son frère, le ministre de la Justice, Robert Kennedy. Les hypothèses de conspiration relient souvent la mort de Marilyn à une « Kennedy connection ». L’a-t-on tué pour l’empêcher de rendre publiques ses relations avec les deux frères ? Cela semble douteux. Sa mort a également été imputée à la Mafia. Par dépit amoureux, la star aurait-elle voulu dévoiler des relations « houleuses » entre la famille Kennedy et l’organisation criminelle ? Il est certain, en tout cas, que la ligne téléphonique de l’actrice a été mise sur écoute par le ministère de la Justice mais aussi par les hommes de Jimmy Hoffa, dans les mois qui précédèrent sa mort. Robert Kennedy sera, lui-même, assassiné le 5 juin 1968 par Sirhan B.Sirhan, un immigré palestinien. Mais, là encore, la culpabilité du meurtrier présumé est sujet à controverse.
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Un président entre dans la légende
" Ne demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous, demandez-vous plutôt ce que vous pouvez faire pour votre pays ", déclare John Kennedy dans son discours inaugural du 20 janvier 1961. A sa mort, les résultats de son généreux programme sont encore maigres et l’Amérique est en état de choc. Pourtant, en quelques années, John Kennedy a su incarner le renouveau du rêve américain. Les raisons de sa mort restent obscures. Les hypothèses sont nombreuses et oscillent entre l’ange et le démon. Kennedy était-il un martyr abattu pour sa politique courageuse ? A l’inverse, son assassinat a-t-il été la conséquence des actions discutables d’un homme moins vertueux que la légende ne le dit ?
Robert Kennedy
Quatre ans et demi après l’assassinat de John Kennedy, l’histoire répète sa tragédie avec le meurtre de son frère, Robert Kennedy. Ce 5 juin 1968, ce n’est pas seulement le candidat démocrate à la Présidence des États-Unis qui est frappé mortellement par les balles de Sirhan Bechara Sirhan, son meurtrier présumé. Robert Kennedy, comme son frère, représentait un symbole : celui de l’Amérique éprise de justice et de liberté. Officiellement, l’instruction contre le meurtrier présumé est close. Cependant, près de 40 ans après les faits, de nombreux doutes subsistent quant à la culpabilité de Sirhan et les mobiles réels de l’assassinat de Robert Kennedy.
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Qui était Robert Kennedy ?
Surnommé Bob, Robert Kennedy est né le 20 novembre 1925 à Boston. A 17 ans, il s'enrôle dans l'US Navy. Après quelques années dans l’armée, il intégrera les universités de Bates College et de Harvard. Il épaulera toujours son frère, John Kennedy. Ce dernier, une fois élu président, le nomme d’ailleurs Attorney General, l’équivalent de notre ministre de la Justice. Robert Kennedy se révèle un farouche combattant contre la corruption et la grande criminalité. Il mène une lutte féroce contre la pègre, notamment contre Jimmy Hoffa, Sam Giancana ou Santos Trafficante, Très proche de son frère, il le conseille pendant la crise des missiles de Cuba et l’encourage à se positionner en faveur des droits civiques en 1963. Après l’assassinat de son frère, il démissionne de son poste. Il entame alors un nouveau combat mais cette fois-ci contre la pauvreté. Très charismatique, ses discours touchent le cœur des américains. Il n’hésite pas non plus à parcourir le monde et notamment le tiers-monde. La pauvreté devient son cheval de bataille. C’est en 1964 qu’il se lance à nouveau dans la politique et obtient le poste de sénateur de l'État de New York. En 1968, il se présente comme candidat démocrate à l’élection présidentielle. Mais, alors qu’il vient de remporter les élections primaires de Californie, il est assassiné le soir même de cette première victoire.
L’assassinat de Robert Kennedy
Le 18 mai 1968, 18 jours avant que Robert Francis Kennedy ne soit assassiné dans l'office de l'Ambassador Hotel, à Los Angeles, le jeune immigré palestinien Sirhan B. Sirhan écrit dans son journal intime: « Ma détermination à éliminer RFK devient de plus en plus une obsession inébranlable. » Sirhan, d'abord ardent supporter de Robert Kennedy, s'est senti trahi par les déclarations du candidat en faveur de la livraison d'avions militaires à Israël. Ce jour-là, toute la page du journal de Sirhan est une longue litanie de formules autour du même thème: « RFK doit mourir... RFK doit être tué. » Lorsque Robert Kennedy est mortellement touché, le 5 juin, il vient de célébrer avec des supporters sa victoire aux primaires du Parti démocrate en Californie. Des témoins ont aperçu Sirhan près de lui, tirant un coup de feu. D'après les indices recueillis, l'affaire semble parfaitement simple, même à ceux qui ont eu des doutes sur l'hypothèse officielle d'un tueur isolé dans l'assassinat de John Kennedy, En outre, lors de son procès, Sirhan avouera son crime bien qu'il affirme aussi avoir bu ce soir-là et ne plus se souvenir de rien. Cet assassinat semble donc n’être que l’acte d’un fanatique un peu déséquilibré. Pourtant, 30 après l’affaire va rebondir. Dans ses dernières déclarations, en 1997, Sirhan a en effet clamé pour la première fois son innocence. De plus, des personnalités comme l'historiographe du président Kennedy, Arthur M. Schlesinger Jr, ou l'écrivain Norman Mailer ont signé une pétition demandant qu'un grand jury de Los Angeles révise le procès. Enfin, des témoins présents dans l'office de l'hôtel ce soir-là pensent avoir vu d'autres tireurs. La publication, en 1987, des conclusions du FBI et de la police de Los Angeles va dans le même sens. Ces dépositions ont conduit plusieurs enquêteurs indépendants à réexaminer d'un peu plus près les événements. Il y a, par exemple, la question du nombre de balles tirées: le revolver de calibre 22 de Sirhan n'en contenait que huit; or certains enquêteurs soulignent que des photos prises sur le lieu du crime montrent que plus de huit balles ont été tirées; certaines se sont logées dans l'encadrement d'une porte ou dans le plafond. (Plusieurs pièces à conviction photographiques et l'encadrement de cette porte ont curieusement été détruits plus tard par la police de Los Angeles.) Ensuite, il a été établi par le rapport d'autopsie du coroner Thomas Noguchi que la balle qui a tué Robert Kennedy a été tirée à moins de 8 cm de sa nuque, alors que la plupart des témoins soutiennent que Sirhan se trouvait à une distance comprise entre 30 cm et 2 mètres.
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Sirhan a-t-il agi seul ?
Les sceptiques ne contestent pas que Sirhan ait tiré un coup de revolver ce soir-là, mais ils se demandent si c'est bien sa balle qui a tué Kennedy ou s'il y avait d'autres tireurs. Certains suggèrent même que le jeune homme a pu être attiré dans un piège, voire même hypnotisé. Cette thèse est défendue et argumentée dans un documentaire radio intitulé les Bandes magnétiques de l'affaire Robert Kennedy, dont l'auteur est Bill Klaber. Dans son émission de 1993, celui-ci met au jour de légères contradictions dans l'instruction et insinue que la police de Los Angeles s'est montrée négligente en ne suivant pas d'autres pistes. Il révèle aussi les relations épisodiques du jeune homme avec le thérapeute californien William Joseph Bryan Jr, un spécialiste de l'hypnose qui aurait pu être en rapport avec la CIA.Après le meurtre de Kennedy, Bryan a en effet dit à des amis qu'il avait hypnotisé Sirhan dans son cabinet. Cette déclaration avait suscité un flot de spéculations. De fait, lors de son procès, l'assassin présumé avait déclaré sous serment que la dernière chose dont il se souvenait, c'était d'avoir été assis dans un bar près d'une femme séduisante qui lui parlait de café et de sucre, et d'avoir vu une cafetière brillante mais il ne se rappelait plus rien jusqu'au moment où les coups de feu avaient été tirés, ce qui confirmerait l'idée qu'il n'était alors pas dans son état normal.
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La thèse du complot
Cette thèse, du complot qui fait intervenir plusieurs personnes autour d'un Sirhan sous hypnose s'appuie sur le témoignage suivant : Un policier, arrivé sur les lieux après le crime, a déclaré qu'un couple lui avait dit avoir vu un homme et une femme vêtue d'une robe à pois sortir de l'hôtel en s'écriant « Nous l'avons tué! Nous l'avons tué! » Un avis de recherche avait alors été lancé pour retrouver le couple, mais il avait été abandonné lorsque Sirhan avait été désigné comme suspect. Or, selon certains, la femme en robe à pois était celle qui avait parlé de café au jeune homme. Ce témoignage renforcerait donc la théorie d'un complot utilisant Sirhan sous hypnose ou non d’ailleurs. Nombreux sont ceux qui ne veulent pas aller jusqu'à suggérer que Sirhan a été hypnotisé mais qui restent embarrassés par les conclusions de l'autopsie. L’autopsie est formelle : la balle a été tirée de très près et par-derrière. Il est également prouvé que plus de huit balles ont été retrouvées sur les lieux du crime. On peut également se poser des questions sur la manière dont la police de Los Angeles a mené l'enquête. Ainsi, Jamie Scott Enyart, un photographe qui dit s'être trouvé dans l'office cette nuit-là et avoir pris un cliché de Kennedy en train de s'effondrer, a reçu une indemnisation de 450 600 dollars en 1996 parce que la police avait perdu les négatifs qu'elle lui avait confisqués. Il n'existe donc pas de photos connues prises au moment du tir, et la police de Los Angeles a reconnu en avoir détruit au motif qu'il s'agissait de « doubles ». Certains en ont déduit que des clichés décisifs avaient été éliminés pour verrouiller l'accusation contre Sirhan.
Pourquoi avoir tué Robert Kennedy ?
A supposer qu'il y ait eu d'autres tireurs, quel pouvait être leur mobile ? Plusieurs historiens ont fait remarquer que Robert Kennedy, malgré son caractère chaleureux, son intelligence, sa préoccupation sincère à l'égard des victimes des injustices sociales, avait aussi de solides ennemis en raison de ses positions fermes contre le crime organisé. Il menait également campagne contre l'engagement des États-Unis dans la guerre du Viêt Nam. Il ne s'était donc pas fait que des amis dans les milieux militaro-industriels et des services secrets. Le meurtre de Robert Kennedy est-il lié à celui de son frère, John Kennedy ? Il n’y a aucun doute que la Mafia soit mêlée au meurtre de John Kennedy, directement ou indirectement. Le fait que Robert Kennedy n’est pas eu le temps de pouvoir lutter contre cette même Mafia n’est certainement pas un hasard. De même, dans les deux affaires il existe un lien avec les intérêts de la CIA. Même si aucun rapprochement direct ne peut être effectué entre ses deux meurtres, les mobiles semblent très proches : lutte contre la criminalité et lutte contre les agissements de la CIA à l’étranger. On ne peut également s’empêcher de faire un rapprochement sur la méthode employée : un tireur isolé tout désigné comme meurtrier qui s’avère suffisamment fragile pour avoir été manipulé. Nixon remporta l'élection présidentielle de 1968 et l'engagement américain au Viêt Nam se poursuivit. L’idéalisme américain incarné par Robert Kennedy est mort avec lui. Il venait juste de promettre à ses supporters la promesse d’une ère nouvelle pour toute l’Amérique.

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