mardi 27 janvier 2015

Le rapport du Congrès sur la torture confirme qu’al-Qaïda n’est pasimpliqué dans les attentats du 11-Septembre

Les extraits rendus publics du rapport de la Commission sénatoriale sur le programme secret de torture de la CIA font apparaître une vaste organisation criminelle. Thierry Meyssan a lu pour vous les 525 pages de ce document. Il y a trouvé la preuve de ce qu’il avance depuis des années.

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Dianne Feinstein, présidente de la Commission sénatoriale du Renseignement, a rendu public, le 9 décembre 2014, un extrait de son rapport classifié sur le programme secret de torture par la CIA [1].



Présentation du rapport

La partie déclassifiée ne correspond qu’à un douzième du rapport initial.
Le rapport lui-même ne porte pas sur le vaste système d’enlèvement et de séquestration que l’US Navy a mis en place durant les mandats du président George W. Bush ; un programme qui a conduit à enlever partout dans le monde et à séquestrer plus de 80 000 personnes sur 17 bateaux à fond plat stationnés en eaux internationales (ces navires sont : USS Bataan, USS Peleliu, USS Ashland, USNS Stockham, USNS Watson, USNS Watkins, USNS Sister, USNS Charlton, USNS Pomeroy, USNS Red Cloud, USNS Soderman, USNS Dahl, MV PFC William B Baugh, MV Alex Bonnyman, MV Franklin J Phillips, MV Louis J Huage Jr, MV James Anderson Jr.). Il se contente d’étudier 119 cas de cobayes humains soumis à des expérimentations psychologiques à Guantánamo et dans une cinquantaine de prisons secrètes, de 2002 à fin 2009, soit un an après l’élection de Barack Obama.
Les extraits du rapport n’indiquent pas sur quels critères ces cobayes humains ont été choisis. Ils se contentent d’indiquer que chaque prisonnier dénonçait le suivant, tout en indiquant que ces aveux n’ont pas été extorqués, mais appris. En d’autres termes, la CIA a veillé à justifier ses choix en fabriquant des dénonciations a posteriori.
Dans le rapport initial, les noms des agents et des contractants de la CIA impliqués ont été remplacés par des pseudonymes. En outre, les extraits déclassifiés ont été très largement censurés, principalement pour effacer les noms des complices étrangers de la CIA.

Le contenu du rapport

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J’ai lu en entier les 525 pages des extraits publics du rapport. Cependant, je suis loin d’en avoir tiré toutes les informations car de nombreuses recherches sont nécessaires pour interpréter les passages caviardés.
Les séances de conditionnement étaient effectuées dans une cinquantaine de prisons secrètes sous la responsabilité d’« Alec Station », l’unité de la CIA chargée de suivre Oussama Ben Laden. Les infrastructures, le personnel et les transports étaient sous la responsabilité du « Groupe de reddition et de détention » de la CIA. Les séances étaient conçues et réalisées sous la supervision de deux psychologues contractants qui se constituèrent en 2005 en société. Les autorisations d’utilisation des techniques de conditionnement étaient données au plus haut niveau, sans spécifier que ces tortures avaient pour but de conditionner et non d’extorquer des informations.
Le vice-président Dick Cheney, la conseillère de sécurité nationale Condoleezza Rice, le secrétaire à la Justice, John Ashcroft, le secrétaire à la Défense Donald Rumsfeld, le secrétaire d’État Colin Powell et le directeur de la CIA George Tenet ont participé à des réunions à ce sujet à la Maison-Blanche. Ils ont assisté à des simulations à la Maison-Blanche et ont visionné des enregistrements de certaines séances ; enregistrements qui ont été ultérieurement et illégalement détruits. Ces réunions avaient évidemment pour but de « mouiller » ces personnalités, mais il n’est pas possible d’établir lesquelles d’entre elles savaient à quoi étaient utilisé ces techniques.
Cependant, en juin 2007, Condoleezza Rice fut personnellement briefée par le contractant de la CIA qui supervisait les expériences. La conseillère de sécurité nationale autorisa la poursuite des expériences, mais diminua le nombre de tortures autorisées.
Les extraits publics du rapport contiennent une analyse détaillée de la manière dont la CIA a menti aux autres branches de l’administration Bush, aux médias et au Congrès.
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James Mitchell et Bruce Jensen, superviseurs du programme de conditionnement de la CIA. Mitchell avait été désigné en 2012 évêque mormon, mais il fut contraint de démissionner lorsque l’Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours apprit son activité.

Les expériences du professeur Martin Seligman

L’extrait public du rapport confirme que la CIA a mené des expériences basées sur les travaux du professeur Martin Seligman (théorie de « l’impuissance apprise »). Elles n’avaient pas pour but d’obtenir des aveux ou des renseignements, mais bien d’inculquer un discours ou un comportement aux sujets.
La plupart des citations que la presse a faite des extraits du rapport prête à confusion. En effet, la CIA parle des « méthodes de conditionnement » sous l’appellation de « méthodes non-standard d’interrogatoire » (non-standard means of interrogation). Hors contexte, on peut donc penser que le terme « interrogatoire » désigne la recherche d’information alors qu’il désigne des séances de conditionnement des sujets.
Tous les noms des tortionnaires ont été censurés dans l’extrait déclassifié du rapport. Cependant, on reconnaît Bruce Jessen sous le pseudonyme de “Grayson Swigert” et James Mitchell sous celui d’ “Hammond Dunbar”. À partir du 12 avril 2002, les deux hommes supervisèrent le programme. Ils étaient physiquement présents dans des prisons secrètes. En 2005, ils se constituèrent en société commerciale, Mitchell, Jessen & Associates (désignée comme “Company Y” dans le rapport). De 2005 à 2010, leur firme fut payée 81 millions de dollars. Par la suite, ils furent employés par l’Armée de Terre pour conduire un programme comportemental sur 1,1 million de soldats états-uniens.
En mai 2003, un officier senior de la CIA a saisit l’inspecteur général de l’Agence en faisant valoir que les travaux du professeur Seligman étaient fondés sur les tortures pratiquées par le Nord-Vietnam pour obtenir des « confessions à des fins de propagande ». L’officier mettait en cause le programme de conditionnement. Sa notification ne fut pas suivie d’effet. Au demeurant, il commettait une petite erreur en citant le Nord-Vietnam, les recherches de Seligman étaient basées, comme les pratiques des Nord-Vietnamiens, sur des travaux coréens.

La manière dont les tortionnaires se sont protégés

Selon la Commission sénatoriale, le programme de torture de la CIA a été ordonné par le président George W. Bush, le 17 septembre 2001, soit six jours après les attentats. Il avait pour unique but de donner des moyens extraordinaires à l’enquête sur les attentats du 11 septembre 2001. Cependant, ce programme a été immédiatement développé en violation de certaines instructions du président. Par conséquent, dès les attentats commis, la CIA, à l’insu de la Maison-Blanche, s’est efforcée de fabriquer de faux témoignages attestant mensongèrement de la culpabilité d’al-Qaïda.
Le président George Bush et les parlementaires ont été trompés par la CIA qui 
- a obtenu des autorisations de pratique de certaines tortures en masquant leur finalité véritable 
- et a faussement présenté des aveux inculqués comme s’ils avaient été extorqués sous la torture.
Lorsque le président Bush a reconnu, le 6 septembre 2006, l’existence du programme de tortures secrètes de la CIA, il a défendu cette pratique en arguant qu’elle avait permis d’obtenir des renseignements qui sauvèrent des vies. Il se fondait sur les rapports mensongers de la CIA et ignorait que celle-ci fabriquait des preuves au lieu d’en chercher. Dès lors, la presse atlantiste a sombré dans la barbarie et a débattu du bien-fondé ou non de la torture en la présentant comme un mal pour un bien.
Les tortionnaires ont veillé à se couvrir juridiquement. Ainsi ont-ils demandé l’autorisation de pratiquer au département de la Justice. Mais celui-ci ne s’est prononcé que sur la légalité des méthodes employées (isolation, enfermement dans une petite boite, mise en scène d’enterrement, utilisation d’insectes, etc) et non pas sur le programme dans son ensemble. La plupart des juristes n’autorisaient que des postures particulières en ignorant leurs conséquences psychiques une fois combinées. Toutes les autorisations ont été réunies en août 2002.
Les dirigeants de la CIA qui ont autorisé ces expérimentations ont spécifié par écrit que les cobayes humains devaient être incinérés s’ils succombaient durant le conditionnement ou qu’ils devraient rester enfermés à vie s’ils survivaient.

Des « aveux » fabriqués

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Que l’on comprenne bien : la Commission sénatoriale ne dit pas que les aveux des détenus de la CIA sont légalement incorrects parce qu’obtenus sous la torture, elle expose que la CIA n’a pas interrogé ces détenus, mais qu’elle les a conditionnés pour qu’ils revendiquent des situations et des actes qui leurs sont étrangers. La Commission précise que les agents de la CIA n’ont pas même cherché à savoir ce que les détenus avaient avoué lors d’interrogatoires précédents aux autorités qui les ont arrêtés. En d’autres termes, non seulement la CIA n’a pas cherché à savoir si al-Qaïda était impliqué ou non dans les attentats, mais son action n’a eu d’autre but que de fabriquer de faux témoignages attestant mensongèrement de l’implication d’al-Qaïda dans les attentats du 11-Septembre.
La Commission sénatoriale ne discute pas de savoir si les aveux des cobayes humains ont été extorqués ou inculqués, mais après avoir expliqué que les superviseurs étaient des experts du conditionnement et pas des interrogatoires, elle détaille longuement le fait qu’aucun de ces « aveux » n’a permis d’anticiper quoi que ce soit. Elle démontre que la CIA a menti en prétendant qu’ils avaient permis d’empêcher d’autres attentats. La Commission n’écrit pas que les informations sur al-Qaïda contenus dans ces aveux sont des fabrications, mais elle note que tout ce qui était vérifiable était faux. Ce faisant, la Commission dément explicitement les arguments qui furent utilisés pour justifier la torture et annule implicitement les témoignages qui furent utilisés pour relier al-Qaïda aux attentats du 11-Septembre.
Ce rapport confirme, de manière officielle, plusieurs informations que nous avions présentées à nos lecteurs et qui contredisent et invalident les travaux des thinks tanks atlantistes, des universités et de la presse depuis le 11-Septembre, aussi bien en ce qui concerne les attentats de 2001 eux-mêmes qu’en ce qui concerne al-Qaïda.
À la suite de la publication des extraits de ce rapport, il apparaît que tous les témoignages cités dans le rapport de la Commission présidentielle d’enquête sur le 11-Septembre reliant ces attentats à al-Qaïda sont des faux. Il n’existe plus à ce jour le moindre indice permettant d’attribuer ces attentats à al-Qaïda : il n’existe aucune preuve que les 19 personnes accusées d’être les pirates de l’air se soient trouvées ce jour-là dans l’un de ces quatre avions, et aucun des témoignages d’anciens membres d’al-Qaïda revendiquant les attentats n’est authentique [2] .
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Martin Seligman, concepteur du programme de conditionnement de la CIA.

Le rapport confirme ce que nous révélions en 2009

En octobre 2009, j’avais publié une étude sur ce sujet dans la revue russe Odnako [3]. J’y affirmait que Guantánamo n’était pas un centre d’interrogatoire, mais de conditionnement. En outre je mettais en cause personnellement le professeur Seligman. Un an plus tard, l’article ayant été traduit en anglais, des psychologues états-uniens menèrent campagne pour demander à Martin Seligman de s’expliquer. Pour toute réponse, celui-ci nia son rôle de tortionnaire et lança une procédure judiciaire contre moi et le Réseau Voltaire à la fois en France et au Liban où je résidais. En définitive, le professeur Seligman donnait instruction à ses avocats de cesser les procédures après que nous ayons publié une de ses lettres suivie d’une explication de texte [4]. Martin Seligman poursuivit identiquement tous ceux qui traitèrent ce sujet, comme Bryant Weich du Hunffington Post [5].
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John O. Brennan fut directeur adjoint de la CIA (2001-05) et à ce titre directeur du Centre national anti-terroriste. Il fut le principal artisan du programme secret de fabrication d’aveux sous la torture. En 2009, il devint conseiller du président Barack Obama sur les questions de Sécurité de la Patrie. Il a été nommé directeur de la CIA en 2013. 

Et maintenant

La sénatrice Diane Feinstein est courageusement parvenue à publier une partie de son rapport, malgré l’opposition de l’actuel directeur de la CIA, John Brennan, jadis chargé de contrôler ce programme de torture.
Le président Barack Obama a annoncé qu’il ne poursuivrait aucun des responsables de ces crimes, tandis que des défenseurs des Droits de l’homme se battent pour que les tortionnaires soient traduits en justice. C’est le moins que l’on puisse faire.
Cependant, les vraies questions sont ailleurs : pourquoi la CIA a-t-elle commis de tels crimes ? Pourquoi a-t-elle fabriqué des aveux permettant de relier artificiellement al-Qaïda aux attentats du 11-Septembre ? Et par conséquent, al-Qaïda n’ayant aucun rapport avec les attentats du 11-Septembre, qui donc la CIA a-t-elle cherché à protéger ?

Enfin, le programme de la CIA ne concernait que 119 cobayes humains, que sait-on des 80 000 prisonniers secrets de l’US Navy ?



En Turquie et en Russie, les théories du complot les plus follesfoisonnent, appuyées parfois par des membres du gouvernement.

Au lendemain de la participation du Premier ministre turc, Ahmet Davutoglu, au rassemblement qui a eu lieu dimanche à Paris pour rendre hommage aux 17 victimes d’extrémistes islamistes, Recep Tayyip Erdogan, le président turc, a adopté un ton beaucoup moins consensuel, voire conflictuel. « La duplicité occidentale est évidente », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse organisée lundi soir,  raconte le Financial Times . « En tant que musulmans, nous n’avons jamais pris le parti de la terreur ou des massacres  : le racisme, les discours de haine, l’islamophobie sont derrière ces tueries », a lancé Erdogan. « Les coupables sont clairs : les citoyens français ont commis ce massacre et les musulmans sont blâmés pour cela », a-t-il ajouté. Et le président de se dire perplexe quant au manque d’efficacité des services de renseignement dans la traque des coupables. 

Certes, les dirigeants politiques en Turquie ont à plusieurs reprises condamné les attentats perpétrés contre Charlie Hebdo, le supermarché juif et la femme policier. Mais un récit parallèle a émergé dans le pays, celui proféré par les théoriciens de la conspiration qui reportent la responsabilité des massacres sur les agences de renseignement étrangères plutôt que sur les islamistes radicaux.
Un phénomène similaire s’est produit en Russie, qui a envoyé son ministre des Affaires étrangères, Sergei Lavrov, la représenter à la marche parisienne de dimanche.

« Blâmer les musulmans »

Phénomène particulièrement inquiétant, certaines de ces théories ont été approuvées par des personnalités des gouvernements turc et russe, signe de la montée du ressentiment et de la suspicion envers l’occident de ces deux pays très importants sur le plan géopolitique dans un contexte de tensions extrêmes sur l’Ukraine et le Moyen Orient.
En Turquie, le « double jeu » affiché par certaines personnalités est « dangereux », a fait observer au Financial Times Aron Stein, du Royal United Services Institute, un think-tank britannique. Tolérer « les opinions les plus folles » de votre base politique pose problème pour les condamnations qui se « jouent à l’échelle internationale », a-t-il expliqué. 
Melih Gokcek, le maire d’Ankara affilié au parti au pouvoir AK, a ainsi assuré lundi que « le Mossad (les services de renseignement israéliens, ndlr) est certainement derrière ces incidents ». Il a également lié les attentats survenus en France à la reconnaissance de l’Etat palestinien. 
Ali Sahin, membre du Parlement turc et porte-parole du parti AK, la semaine dernière, a pour sa part indiqué qu’il soupçonnait que ces massacres aient été commis dans le but de « blâmer les musulmans et l’islam ».

Les Etats-Unis montrés du doigt

En Russie, certains commentateurs pro-Kremlin désignent clairement les Etats-Unis. Le Komsomolskaïa Pravda, l’un des principaux tabloïds de la Russie, a ainsi titré : «Les Américains ont-ils semé la terreur à Paris ? » et posté sur son site une série d’interviews qui expliquent pourquoi Washington aurait pu organiser les attentats. Par exemple, Alexander Zhilin, un officiel du Kremlin, a assuré qu'ils avaient été commis par les Etats-Unis en représailles des propos tenus par le président François Hollande, qui, le 6 janvier dernier, réclamait de l’UE la levée des sanctions contre la Russie. Selon lui, Washington a diligenté les attentats pour consolider « rapidement » les intérêts américains et européens en Ukraine.
D’autres ont fait resurgir une théorie du complot populaire en Russie selon laquelle les services de renseignement américains étaient à l’origine de toute une série d’attentats terroristes, du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis aux tueries commises la semaine dernière à Paris.
« Depuis ces dix dernières années, ce que l’on nomme le terrorisme islamiste est sous le contrôle d’une des plus grandes agences de renseignement du monde », a affirmé pour sa part Alexei Martynov, directeur du think-thank International Institute for New States, à LIFEnews, un site Internet pro-Kremlin. « Je suis sûr que certains Américains sont responsables des attentats terroristes à Paris, ou en tout cas des islamistes qui les ont perpétré », a-t-il asséné. 

En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/monde/europe/0204077195000-attentats-les-theses-conspirationnistes-se-multiplient-en-turquie-et-russie-1082784.php?YrVzL9gLU5y1luyg.99

lundi 19 janvier 2015

Hommage à Jimmy Guieu ( Pionnier de l'Ufologie Française )

Hommage à Jimmy Guieu ( Pionnier de l'Ufologie Française )
Né le 19 mars 1926 à Aix en Provence, Jimmy Guieu (de son vrai nom Henri René Guieu) est décédé dans la nuit du 1er au 2 janvier 2000, juste après être entré dans cette année 2000 que les auteurs de Science Fiction de sa génération considéraient comme mythique. Depuis des mois il luttait contre un cancer de la prostate auquel s’étaient ajoutés d’autres sérieux problèmes de santé. Avec lui, c’est une des figures les plus marquantes de l’ufologie française qui disparaît. Même s’il était contesté par beaucoup, il était devenu depuis longtemps un personnage impossible à ignorer. Jimmy Guieu est le pseudonyme littéraire de Henri-René Guieu (19 mars 1926 – 2 janvier 2000), écrivain français de science-fiction publiant notamment au Fleuve noir. Guieu a aussi écrit sous d’autres pseudonymes moins connus : Jimmy G. Quint, Claude Rostaing ou Dominique Verseau. Jimmy Guieu rédige son premier roman dès l’âge de 25 ans pour les éditions du Fleuve noir. Le pionnier de l’atome était le numéro 5 de la fameuse collection « Anticipation », collection qui compte aujourd’hui plus de 2 000 titres, tous auteurs confondus. Jusqu’en 1984, il publiera ainsi, dans la même collection, 82 romans.
Hommage à Jimmy Guieu ( Pionnier de l'Ufologie Française )
Durant l’occupation Jimmy Guieu se signale par des actes de résistance dans le maquis de Dompierre-sur-Yon (Vendée, maquis SR-1). Cette notion de résistance, qu’elle soit contre les totalitarismes, les mafias ou les mauvais extra-terrestres, restera omniprésente dans son œuvre. Dans les années 1950, il devient l’un des pionniers de l’ufologie française, avec Aimé Michel. De 1960 à 1962, il publie quatre romans chez Marabout junior sous Claude Vauzière. Dans les années 1960, également, 63 de ses romans seront adaptés en BDs chez Sidéral. Avec Georges Pierquin, auteur de la série des « anti-gangs » il co-écrit quelques romans de la collection « Espionnage » de Fleuve Noir. Ces ouvrages sont signés sous le pseudonyme de Jimmy G. Quint et décrivent les aventures de deux agents des services secrets français : Serge Gallard et Roger Quilici.
Hommage à Jimmy Guieu ( Pionnier de l'Ufologie Française )
De 1977 à 1984, au rythme d’un ou deux par an, 10 de ses livres seront réédités dans la collection « Super luxe – lendemains retrouvés ». Depuis 1981, « Plon » puis « les Presses de la Cité » et aujourd’hui « Vaugirard » devenu « Vauvenargues » rééditent l’intégralité de son œuvre dans la collection SF Jimmy Guieu. De 1987 à 1990, il publie 10 inédits aux « Presses de la Cité », mettant en scène Gilles Novak. Les dix romans sont regroupés sous le titre d’une série : Les chevaliers de Lumière. À partir de 1992, Vaugirard publie, en alternance avec les rééditions, d’autres inédits. Ceux-ci mettent en scène Blade & Baker, businessmen du XXIVe siècle. Il est intervenu régulièrement comme invité sur l’antenne de Radio Ici et Maintenant pour aborder le phénomène des OVNIs et des civilisations extra-terrestres, en particulier sur la thèse de la race des « Gris » ou « Petit-Gris ». Ses passages à la télévision furent également nombreux notamment dans les émissions de Christophe Dechavanne.
Hommage à Jimmy Guieu ( Pionnier de l'Ufologie Française )
La collection « SF Jimmy Guieu » s’arrête à la fin de l’année 2003. Les derniers numéros sont écrits par Richard Wolfram (pseudonyme de Roland C. Wagner), auteur également des paroles d’une chanson hommage interprétée par le groupe Brain Damage : La Chanson de Jimmy.
Les productions de Jimmy Guieu ne se limitent pas à l’écriture. Entre 1991 et 1994, dans la collection « Les portes du futur » dont il se présente comme le créateur et le directeur, il édite une série de 14 documentaires. Si l’essentiel des sujets abordés concernent les extra-terrestres, certains thèmes mystérieux comme Rennes-le-Château ou les Vortex sont aussi abordés avec l’appui de proches comme Guy Tarade. Ces documentaires sont pour Jimmy Guieu une tribune à partir desquelles il critique violemment le GEPAN, le SEPRA, ou met en garde le spectateur contre des manœuvres de désinformation orchestrées à l’échelle planétaire par des puissances occultes. (YH : qu'il dénoncera nommément quelques années avant son décès rapide d'un cancer, ce qui rapproche le sujet du Groupe Bilderberg, CFR entre autres... 13 ans après son décès, on s'aperçoit en réécoutant certains de ses propos et enquêtes qu'il était plus qu'un bon écrivain de SF et chercheur de l'inconnu, mais aussi un visionnaire réaliste finalement...)



Le Mystérieux Pont Des Chiens Suicidaires

Le Mystérieux Pont Des Chiens Suicidaires
Sur un pont Écossais règne le calme et la sérénité mais pourtant, plus personne n’ose y promener son chien. L’endroit fait peur et plus de 50 chiens y ont déjà trouvé la mort toujours de la même manière, toujours au même endroit et nous ne savons toujours pas pourquoi. Une atmosphère paisible dégage du manoir Overtoun à l’est de l’Ecosse, mais à quelques mètres de là, sur un pont construit à la fin du 19ème siècle, se produit un phénomène déroutant qui intrigue jusqu’à l’autre bout du monde. L’effervescence médiatique est à la hauteur de l’énigme. Depuis les années 50 de nombreux chiens changent brutalement de comportement en traversant se pont et se jettent dans le vide. Les propriétaires des chiens sont encore aujourd’hui sous le choc.
Le Mystérieux Pont Des Chiens SuicidairesLe Mystérieux Pont Des Chiens Suicidaires
Le Mystérieux Pont Des Chiens Suicidaires
Le pont d’Overtoun a déjà fait plus de 50 victimes

Et la situation empire, cinq chiens sont morts ces 6 derniers mois. Au total, plus de cinquante chiens se sont jetés du pont. Le plus étrange, certains ont miraculeusement survécu mais sont revenus sur place et ont ressauté à nouveau. Ce phénomène déconcertant a laissé penser qu’ils viendraient à Overtoun Bridge pour se suicider. Mais alors comment expliquer un tel comportement ? Seuls les chiens sont touchés, ils sautent toujours par temps clair et toujours sur le côté droit du pont, comme si quelque chose les attirait ou les effrayait. Nous savons que les chiens peuvent répondre à des sons que les humains n’entendent pas. Des spécialistes en acoustique sont venus étudier le lieu mais n’ont rien décelé d’anormal. Des comportementalistes ont alors évoqué la présence éventuelle de souris, d’écueils ou de visons qui dégagerait depuis la rivière une odeur particulièrement attirante. Mais curieusement ont ne retrouvé ce phénomène qu’à Overtoun Bridge, un endroit qui a connu d’autres évènements inexpliqués. Avant que le pont existe, la mythologie Celte évoque ce lieu comme une brèche entre le monde terrestre et celui de l’au-delà. Aujourd’hui encore personne ne sait pourquoi le destin de ces chiens bascule tragiquement à l’issu de ce qui n’était qu’une banale promenade de santé.

Qui possède les médias ?

1. Droit à l’information

L’article 19 de la Déclaration des droits de l’homme de 1948 indique : « tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit. » De plus, Victor Hugo, cité par Médiapart [1], a dit : « Le principe de la liberté de la presse n’est pas moins essentiel, n’est pas moins sacré que le principe du suffrage universel. Ce sont les deux côtés du même fait. Ces deux principes s’appellent et se complètent réciproquement. La liberté de la presse à côté du suffrage universel, c’est la pensée de tous éclairant le gouvernement de tous. Attenter à l’une, c’est attenter à l’autre ». On reconnaît un régime totalitaire par le fait que les médias sont contrôlés par le pouvoir politique. Les révoltes sociales et populaires comme celle d’Oaxaca au Mexique en 2006 passent systématiquement par la prise de contrôle d’un média audio-visuel. Cela illustre à quel point la maîtrise de l’information est fondamentale pour asseoir son pouvoir, a fortiori à l’encontre ou l’insu de la population, ou pour lutter contre une éventuelle tentative de désinformation. Ne dit-on pas également que le premier perdant d’une guerre est la vérité ? Les médias sont donc essentiels à la démocratie, peut-être plus encore que les autres pouvoirs. Ils en sont également le baromètre. Et les dirigeants de grands médias sont les personnes parmi les plus puissantes qui soient.

Qui possède les médias ?
2. Qui possède les médias ?

Les médias sont très nombreux. Bouquets de chaînes de télévision, magazines spécialisés sur tous les thèmes, stations de radio… sans oublier le labyrinthe d’Internet que nous ne développerons pas, car n’ayant pas atteint encore la puissance et la visibilité des autres supports. Le réflexe naturel serait d’imaginer derrière cette multitude de marques, de chaînes, une diversité et une pluralité souhaitables. Mais l’effet est trompeur. Derrière ce nombre pléthorique, paradoxalement il y a peu de personnes, et même de moins en moins.
Arnaud Lagardère, ami intime de l’actuel chef d’état, qualifié de « mon frère » par ce dernier, possède* les éditions Hachette, Fayard, Grasset, Hatier, Hazan, Le Masque, Marabout, Pluriel, Stock, Le Livre de Poche, Larousse, Armand Colin, Dalloz et Dunod ; les magasins Relay, et Virgin ; les titres de presse Paris-Match, Elle magazine, le Journal du Dimanche, La Provence, Nice-Matin ; les stations radio Europe1, Europe 2, RFM ; les chaînes de télévision Canal J, MCM, Mezzo, Tiji, Match TV, la chaîne météo, CanalSatellite, Planète, Planète Future, Planète Thalassa, Canal Jimmy, Season, CinéCinéma, AlloCinéInfo et EuroChannel ; entre autres. Groupe de l’industrie aéronautique, gros client de marchés publics. Chiffre d’affaires en 2008 : 8,2 milliards d’€.
Martin Bouygues (ami intime de l’ancien chef d’état, parrain d’un de ses fils) et sa famille possèdent* les chaînes de télévision TF1, LCI, Odyssée, Eurosport, Histoire, UshuaïaTV, S Star, Cinétoile, Cinéstar, Télétoon, Infosport, Série Club, TF6, TV Breizh ; les sociétés de production de films : Téléma, Film Par Film, TF1 Film Production, les sociétés de distribution de films : TFM, la société d’édition vidéo : TF1 Vidéo, les magazines Tfou Mag, Star Academy, et pour la presse écrite quotidienne gratuite : Métro. Groupe de bâtiment et travaux publics, gros client de marchés publics. Chiffre d’affaires en 2008 : 32,7 milliards d’€.
Serge Dassault, proche de l’ancien chef d’état, et sa famille possèdent* Le Figaro, L’Express, le Figaro Magazine et Valeurs Actuelles. Sénateur, avionneur et marchand d’armes, gros client de marchés publics. Chiffre d’affaires groupe en 2007 : 21 milliards d’€ (selon wikipédia, à vérifier).
Avec ces 3 personnes nous avons listé notamment le 1er éditeur de France, le 2ème libraire de France, le 1er quotidien de France, la 1ère chaîne de télévision de France si ce n’est d’Europe. Dans ce pays, la plus grande partie des médias est donc détenue par cinq empires financiers : Bouygues, Dassault, Lagardère, Bertelsmann (groupe RTL, M6), Vivendi-Universal (canal+, SFR).
Ajoutons encore Bernard Arnault l’homme le plus riche de France, qui possède Les échos. Vincent Bolloré, proche de l’actuel chef de l’état au point de lui prêter son yacht pour les vacances, possède la chaîne de télévision Direct8, les journaux gratuits Direct Soir et Matin Plus, en plus du groupe publicitaire Havas contenant RSCG de Jacques Séguéla.
Qui possède les médias ?
Rarement autant de pouvoir n’a été concentré entre les mains d’agents économiques aussi restreints. Car le biais du capitalisme est qu’après la phase de concurrence, vient le temps du monopole de celui qui a gagné la bataille de la concurrence, et qui rachète ses anciens adversaires, sinon s’allie avec eux, cherchant par la même occasion à interdire l’accès au marché à d’éventuels concurrents. C’est le paradoxe d’un modèle qui, sans garde-fous, tend vers la suprématie, donc l’abus, puisque l’équilibre pluriel de départ est rompu. Depuis les années 90, ce contrôle capitaliste des médias se double d’une dynamique de concentration. Que reste-t-il ? Le service public. Sa part de marchés reste inférieure [2]. Du point de vue déontologique, ce secteur doit s’efforcer d’être neutre. Donc il va s’interdire les méthodes très commerciales de ses concurrents cités plus haut, ou au pire les emprunter dans une certaine mesure, ce qui ne lui fera pas rattraper son écart d’audience. De plus une nouvelle organisation l’a mis sous la coupe directe du chef de l’état en gage de la suppression de la publicité.
Qui possède les médias ?Qui possède les médias ?
Sondages

Si par définition, le média est le moyen de communication et de diffusion d’informations, alors sans aucun doute le sondage est devenu un média. Pourquoi les sondages sont-ils si importants ? Parce qu’ils servent d’auxiliaires très puissants à l’homme politique. Et soyons clair, derrière les circonvolutions du discours bienfaisant et rassembleur, le fond du propos de l’homme politique est beaucoup plus net et agressif : si vous contestez la mesure, nous avons la preuve – que vous ne pouvez vérifier – que vous êtes minoritaires.

Qui possède les instituts ?

CSA est possédé par Vincent Bolloré, cité plus haut.
IFOP est dirigé par Laurence Parisot, par-ailleurs présidente du Medef, organisation dont le frère de NS** fut vice-président jusqu’à fin août 2006, et invitée à la petite fête de la victoire de mai 2007 au Fouquet’s.
IPSOS a pour administrateur notamment Nicolas Bazire, conseiller personnel de Nicolas Sarkozy et témoin de son dernier mariage. Pierre Giacometti, directeur général d’Ipsos France, lui aussi invité du Fouquet’s.
Opinionway, a été fondé par Hugues de Cazenave. Voir cet article de politique.net [3] pour la mise en évidence de proximité politique.
Ne manquons pas d’impartialité en étant partiels, existent aussi la SOFRES qui a pour actionnaire les fonds d’investissement américain Fidelity ; LH2 (ex-Louis Harris) qui a été vendu par TNS à deux de ses dirigeants et BVA qui a pour actionnaires les fonds d’investissement Rothschild.
Sans préjuger d’une orientation politique systématique, on peut bien imaginer que, même s’il s’agit d’une minorité de sujets, les plus sensibles seront traités d’une certaine façon … ou pas du tout. Quant aux questions qui orientent les réponses c’est tellement évident, que certaines études sont tout simplement honteuses. Et les journalistes des médias de masse n’apporteront pas la précision sur les propriétaires des instituts et leurs autres activités. Ce manque de professionnalisme confine à la désinformation.
L’information libre étant consubstantielle (i.e. inséparable) à la démocratie, il est incroyable qu’une telle force, les médias, soit autorisée légalement à une telle consanguinité avec les pouvoirs économiques et politiques. Une démocratie qui laisse cela se mettre en place ne fonctionne pas correctement dans le sens constitutionnel d’un gouvernement par tou(te)s pour tou(te)s.
Qui possède les médias ?
3. Problème de la concentration (réunion de toute l’autorité dans les mains d’un seul)

Il ne s’agit pas de stigmatiser telle ou telle entreprise qui n’a sans doute pas prospéré sans talent. Mais plutôt de montrer en quoi la situation ne convient pas. Aucun des établissements financiers qui possèdent les médias n’a ce métier comme activité unique. Et à l’exception de Bertelsmann, le journalisme n’est pas le but premier de ces sociétés. Il s’agit même de groupes qui ont comme particularité d’avoir pour client l’état : le bâtiment, les travaux publics et les activités d’armement. Pour le dire de façon peu diplomatique, ils doivent leur pouvoir et richesses aux commandes que leur passent les politiciens avec l’argent public. Cela pose des problèmes politiques sérieux. Ces groupes qui contrôlent la télévision ont la capacité d’utiliser le pouvoir conféré par cet outil puissant au bénéfice de leurs autres activités. Cela ne se fait pas forcément ouvertement. Mais par exemple on ne sera pas informé sur les activités en Afrique des grands groupes français, Bolloré notamment. De plus on constate une dépendance du pouvoir politique vis-à-vis du pouvoir médiatique. Si le groupe a besoin de l’état, il a les moyens pour lui apporter tout le soutien nécessaire. Par renvoi d’ascenseur, il pourra être servi par des commandes, qui à ces échelles sont très importantes. Malheureusement on a l’impression de répondre à la question : pourquoi ces entreprises championnes du capitalisme ont investi dans le secteur chroniquement déficitaire de la presse à l’aube du XXIème siècle ? De surcroît ce secteur se voit maintenant financé par l’état (et donc par les citoyens) via un plan de 600 millions d’euros distribués sur 3 ans [4] à l’initiative de NS. Ne s’agit-il pas avant tout d’un cadeau à ceux qui l’ont « fait » ? Ou le genre d’opération séduction / siphonnage qu’il maîtrise ? S’il existe bien des journaux dits d’opposition tels le Nouvel Observateur ou Libération, avec sa technique d’ouverture, NS est capable de les dompter par cette aide. Qui ne serait pas séduit et donc… influencé dans son travail ? C.f. ce très bon article de Médiapart [1]. NS a bien compris l’importance de ce IVème pouvoir et continue à y étendre son emprise déjà quasi-hégémonique. Hégémonie ou consanguinité dont il tente de faire croire à l’inexistence en toute occasion. À titre personnel je suis frappé de constater que nombre de personnes pensent que le chef de l’état est légitime dès lors qu’il est élu. Mais si, avant l’élection, celui-ci possède les chaînes de télévisions comme en Italie ou a pour amis proches les propriétaires de celles-ci comme en France (amitié expliquée ou doublée d’une convergence d’intérêts), comment peut-on croire sérieusement que cela ne pèse pas sur l’issue du scrutin, et ce de manière illégitime, hors de l’esprit démocratique ? On peut sans conteste dire que NS a été « fait » par et pour les possesseurs de groupes de diffusion.

Qui possède les médias ?
Comment les médias servent la politique

Le principe est de ne pas faire réfléchir les gens, de les éloigner de ce qui les concerne. On est en plein dans l’application de ce propos de Paul Valéry « La politique est l’art d’empêcher les gens de se mêler de ce qui les regarde. ». D’où l’information mièvre, vidée de sa substance, l’écran de fumée de l’actualité mondaine, l’opinion saturée avec du bruit médiatique sur des sujets mineurs. Sans oublier le maniement de l’épouvantail de la peur avec les affaires de droit commun qui semblent sorties de la presse de caniveau. « Attention, danger ! Les pédophiles sont partout, à côté de chez vous. » Ce qui est recherché, c’est le consentement au système économique en vigueur : le libéralisme mondialisé. Les multinationales, qui ont le pouvoir réel, contrôlent les médias qui œuvrent à créer les « illusions nécessaires » préalables à ce consentement. In fine le travail des médias consiste à borner le champ de réflexion politique. Quant à la presse gratuite, la partialité est invisible derrière des dépêches aseptisées. Et le lecteur ne va pas se plaindre d’un journal qu’il n’a pas payé – directement pour le moins. Lire par exemple cet article sur ce sujet particulier. [5] Le plus grave ce n’est pas ce fait, logique, que nos grands médias deviennent de plus en plus acteurs de la société du spectacle. Mais c’est qu’en tant qu’outils politiques fondamentaux, ils soient en train de renoncer à leur tâche d’élaboration d’un espace public de discussion et de réflexion, pour ne plus exercer qu’une fonction de propagande.

Qui possède les médias ?Qui possède les médias ?
Conclusion

Bien sûr il y a des personnes qui remettent en cause l’information reçue, qui savent à quoi s’en tenir, qui ne sont pas consommatrices passives de prêt-à-penser très orienté. Mais ces personnes-là sont en nombre réduit face à l’énorme part de la population qui se préoccupe moins de ces sujets. La question des médias est donc une question très sérieuse, qui concerne tous ceux qui refusent que les marchés pensent à leur place. Ne nous taisons pas face à la “majorité silencieuse” et tonitruante des “télés-réalités”, sachons voir que souvent le « diverti se ment ». L’information est un bien commun. Communiquer librement, un droit. Les groupes multimédias enterrent ce droit. Aujourd’hui, en France, on peut dire que le pluralisme politique dans les médias est gravement mis en cause, que les issues d’élections sont biaisées et sans doute pire encore, la réflexion personnelle qui permet l’engagement citoyen combattue. Au vu de cela, on comprendra que le pouvoir politique actuel soit gêné par l’Internet libre. Les campagnes de dénigrement de ce nouveau média ainsi que les lois visant à contenir son impact sont en cela très inquiétantes. Et la suppression de vidéos mettant en cause la caste au pouvoir se pratique déjà. Les vidéos sur Jean S. et l’ EPAD ont été supprimées de Youtube soi-disant pour propriété intellectuelle. La prise de participation de l’état dans le portail vidéo Dailymotion [6], en toute discrétion, va faciliter encore ce contrôle. Et c’est là que la déjà forte concentration se poursuit, en commençant par le contrôle d’un générateur de « buzz ».
Auteur : Mychkine
Pour : Sentinelles de la République

Qui possède les médias ?
* Précision : au moins en tant qu’actionnaire majoritaire.

** Initiales de l’actuel chef de l’état dont le nom se voit suffisamment souvent.
[1] http://www.mediapart.fr/club/edition/etats-generaux-de-la-presse-le/article/131008/presse-notre-lettre-ouverte-aux-etats-gen

[2] http://www.mediametrie.fr/communiques.php

[3] http://www.politique.net/2008011202-opinion-way-institut-de-sondages.htm

[4] http://parlement-ue2008.fr/rap/a09-104-6-2/a09-104-6-22.html

[5] http://www.article11.info/spip/spip.php?article470

[6] http://www.numerama.com/magazine/14302-l-etat-investit-dans-dailymotion-apres-y-avoir-place-des-hommes.html

http://www.acrimed.org/

http://www.observatoire-medias.info/

http://209.85.229.132/search?q=cache:j6L8g4F4DxgJ:www.cnam.fr/lipsor/dso/articles/fiche/bourdieu.doc+bourdieu+sur+la+t%C3%A9l%C3%A9vision&cd=2&hl=fr&ct=clnk&gl=fr&client=firefox-a

http://www.passerellesud.org/spip.php?article291

http://www.vie-publique.fr/decouverte-institutions/citoyen/enjeux/media-democratie/medias-contribuent-ils-au-debat-democratique.html

jeudi 15 janvier 2015

Les ovni dans l'histoire


L’ère moderne des soucoupes volantes débute en 1947 avec le célèbre témoignage du pilote K. Arnold qui, sans le vouloir, est l’initiateur du mot « soucoupe » qui se transforme alors dans les journaux du monde entier en « soucoupe volante ».nSon observation d’un OVNI se déroule le 24 juin 1947 soit quelques semaines avant l’affaire Roswell.nAvant 1947, les OVNIS n’ont pas encore été médiatisés et aucun gouvernement ne s’y intéresse vraiment.nIl est indéniable que les médias et le cinéma ont fait plus de mal que de bien à l’ufologie. Bien avant tout ce tapage médiatique, des observations d’objets non identifiés sont parvenues jusqu’à nous. Mais dans de nombreux cas, ces observations peuvent se rapporter à des phénomènes cosmiques aujourd’hui connus, il reste néanmoins un ensemble de témoignages significatifs inexplicables.
Les ovni dans l'histoire
Des Ovnis sous le règne de Thoutmosis III
Un des premiers écrits se rapportant à une observation d’OVNI se trouve dans un papyrus égyptien, les annales de Thoutmosis III, qui régna de 1484 à 1450 avant notre ère. Ce papyrus rapporte l’observation céleste de nombreux objets arrondis par le pharaon lui-même, son armée et ses scribes. En voici un résumé : « En l’année 22, au 3e mois d’hiver, à la 6e heure du jour…les scribes de la Maison de Vie observèrent un cercle de feu traversant le ciel…Ils se rendirent auprès du Pharaon…pour rapporter l’événement. Quelques jours plus tard, ces choses devinrent encore plus nombreuses dans les cieux. Elles brillaient au firmament plus que le Soleil jusqu’aux limites des quatre piliers du ciel. Au centre de son armée, le pharaon les observa. Puis, ils s’élevèrent encore plus en direction du sud. Le Pharaon ordonna d’inscrire ce qui s’était passé dans les annales de la Maison de Vie…afin qu’on s’en souvienne à jamais. Le corps des objets était long d’une perche, large d’une perche. Ils n’avaient pas de voix. Ils n’avaient pas de tête et leur haleine exhalait une odeur nauséabonde. »
Les ovni dans l'histoire
La vision du prophète Ézéchiel:
Ézéchiel est le troisième des grands prophètes bibliques (VIe s. avant J.-C.). Prêtre exilé à Babylone en 598, lors de la première déportation, il eut pour mission de soutenir les exilés et de maintenir l'espérance en la restauration du peuple élu. Poète émérite, Ézéchiel est aussi un extraordinaire visionnaire. Cette vision que nous rapporte la Bible serait pour certains une observation d’OVNI. Il nous décrit un étrange véhicule venu du ciel et atterrissant près du fleuve Kebar, en Chaldée (aujourd’hui l’Irak), en la 5e année de la captivité juive (592 avant notre ère), sous le règne à Babylone de Nabuchodonosor. « Je regardai, et voici, il vint du nord un vent d’orage, un gros nuage entouré de lumière éclatante. Du feu sortait de lui en permanence et au milieu de ce feu miroitait du bronze. »
Ézéchiel poursuit : « En son centre se devinait la silhouette de quatre créatures vivantes. Elles avaient l’apparence suivante : de forme humaine, chacun avait quatre faces et quatre ailes. Leurs jambes étaient droites et la plante de leurs pieds ressemblait à un pied de veau. Sous leurs ailes, aux quatre côtés, elles avaient des mains d’hommes…chacune avait le visage d’un homme par devant…toutes quatre une face de lion à droite, une face de bœuf à gauche et…la face d’un aigle par derrière…Et leurs ailes se déployaient au-dessus ; deux des ailes se rejoignaient et deux recouvraient leur corps. Chacun des créatures marchait droit devant elle…sans se détourner de sa marche…Et ces créatures vivantes lançaient comme des éclairs d’orage. » Dans cette description très biblique, il semble y avoir une description qui mélange un objet apparenté à une machine et des « êtres vivants » possédant un équipement sophistiqué.
L’observation d’Ézéchiel se poursuit ainsi : « A présent regardant mieux ces créatures vivantes, j’aperçus une roue sur la terre à côté d’elles, une pour chacune des quatre. Quant à l’aspect de ces roues et à leur structure, elles brillaient comme de la chrysolite…et semblaient encastrées dans une autre roue…Elles avaient des rayons et des jantes couvertes d’yeux tout autour. Et quand ces créatures vivantes se déplaçaient, les roues les accompagnaient dans leur marche ; et quand les créatures vivantes s’élevaient du sol, les roues faisaient de même. » « Il y avait comme un trône, semblable à un saphir ; et assis sur ce semblant de trône se dressait une forme humaine. Et encore plus haut…de ses reins je vis comme un bronze poli…et il y avait une lumière éclatante…Telle l’apparence de l’arc-en-ciel un jour de pluie, ainsi rayonnait la lumière tout autour…Et quand je la vis…j’entendis la voix de quelqu’un qui parlait. » On peut traduire cette observation de la manière suivante : Il s’agirait d’humanoïdes circulant dans des engins à roues surmontés d’un hublot. La suite de l’observation est beaucoup plus sujette à caution car, comme il se doit, le prophète fait référence aux commandements du Seigneur. Sans remettre en cause la foi des croyants, je me permets d’avoir quelques doutes quant au « discours » tenu par ces humanoïdes. Selon Ézéchiel , cette voix lui révèle que les Israélites seront punis pour leurs péchés s’ils n’obéissent pas aux commandements du Seigneur. Choisi comme messager de son peuple, Ézéchiel est accueilli à bord (« L’Esprit m’enleva »). Le vaisseau décolle alors (« J’entendis…le bruit des roues…qui grondaient comme un grand tremblement de terre ») et Ezéchiel se trouva transporté à Tel-Abib où l’attendaient ses amis exilés, et où il demeure assis « pendant sept jours, prostré au milieu d’eux », traumatisé par son expérience (Ezéchiel, I, 3). Si on excepte l’aspect religieux, ce texte pourrait être interprété comme un récit d’enlèvement et de restitution d’être humain. Ce type de récits est devenu un classique à l’époque moderne. Quelle que soit notre opinion sur ce texte, il est indéniable qu’Ezéchiel a décrit des machines totalement inconnues à son époque.
Les ovni dans l'histoire
Des OVNIS au Japon médiéval:
Les Japonais utilisèrent un terme équivalent à nos « soucoupes volantes » approximativement 700 ans avant son usage en Occident. Kojiki (Relation des choses anciennes) est l'histoire du Japon compilée en 712 par O no Yasumaro sur l'ordre de l'impératrice Gemmei. Elle propose une généalogie impériale remontant jusqu'à l'âge des dieux ainsi qu'un ensemble de mythes et de récits. Dans le Kojiki, le chambellan Hixedano-dare rapporte qu’à l’automne 692 « on vit dans la nuit les planètes Mars et Jupiter se rapprocher l’une de l’autre puis s’éloigner quatre fois de suite, resplendissant et s’éteignant alternativement ». (Extrait de Les Grandes Enigmes. Ed. Larousse 1994) Il ne pouvait évidemment pas s’agir des deux planètes en question. D’autres anciens documents décrivent un objet brillant, inhabituel, observé dans la nuit du 27 octobre 1180 comme une « poterie volante », l’équivalent à notre « soucoupe ». Un moment après s’être envolé au nord-est de la province de Kii, l’objet disparut en laissant une trainée lumineuse. Les chroniques japonaises ont enregistré de nombreux évènements bizarres. On considérait ces évènements comme de mauvais présages qui provoquaient souvent des paniques.
Les ovni dans l'histoire
En voici un exemple intéressant :
« Le 12 septembre 1271, le prêtre Nichiren allait être décapité à Tatsunokuchi, quand apparut dans le ciel un objet lumineux et brillant semblable à la pleine Lune. » Ce fut la panique et le pauvre prêtre eu la vie sauve. D’autres rapports font mention d’objets décrits comme des « sortes de tambour, d’un diamètre d’environ 6 m » ou d’objets sombres, faisant le « bruit d’une roue ».
Un étrange objet devant le Soleil:
Ce rapport d’une observation curieuse date de 1762. L’observation émane de M. de Rostan, astronome amateur et membre de la Société de médecine et de physique de Bâle, en Suisse. Le 9 août 1762, à Lausanne, il observa au télescope un objet en forme de fuseau traversant le Soleil. Il put suivre cet objet presque tous les jours pendant un mois. Il réussit à reproduire le tracé de cet objet qu’il envoya à l’Académie royale des sciences de Paris. Malheureusement, cette illustration n’existe plus. Un ami de M. de Rostan, vivant près de Bâle, observa lui aussi devant le Soleil l’objet en forme de fuseau. L’objet ne fut pas repéré par Messier, un astronome parisien qui étudiait le Soleil pendant cette même période. Cela confirme au moins que l’objet n’était pas une tache solaire puisqu’on ne le voyait que sous certains angles.
Les ovni dans l'histoire
Un objet non identifié atterrit en France au 18e siècle:
Je termine ce petit récapitulatif avec une observation qui ne manque pas d’intérêt. Le 12 juin 1790, près d’Alençon, en France, un rapport de police décrit un crash qui ressemble fortement à celui de Roswell. Voici ce que dit le rapport établit par l’inspecteur de police Liabeuf, chargé de procéder à une enquête : « A cinq heures du matin…plusieurs fermiers ont aperçu un globe énorme qui semblait entouré de flammes…Le globe descendit lentement, oscilla à plusieurs reprises et se précipita sur le faîte d’une colline dont il arrache les plantes tout au long du versant. La chaleur répandue était si intense que l’herbe et les petits arbres commencèrent à brûler. La sphère était encore chaude dans la soirée et une chose extraordinaire, pour ne pas dire incroyable, arriva. Les témoins étaient : deux maires, un docteur…sans parler des douzaines de paysans qui étaient présents…n« Puis, tout à coup, une sorte de porte s’ouvrit et une personne comme nous en sortit, mais cette personne était habillée d’une façon bizarre, elle portait un habit qui lui collait au corps et, voyant toute cette foule, elle dit quelques mots que l’on ne comprit pas et s’enfuit dans les bois en courant. Instinctivement, les paysans reculèrent de frayeur et cela les sauva, car, peu après, la sphère éclata en silence… »nIl est difficile de mettre en doute le témoignage de tous ces témoins qui n’avaient pas la tête farcie de séries de science-fiction. On ne peut pas non plus, comme dans le cas Roswell, parler de ballon-sonde ou suspecter le gouvernement d’avoir testé des engins militaires. C’est d’ailleurs tout l’intérêt des rapports qui ont été écrits avant la Seconde Guerre mondiale, à une époque où notre technologie était très primitive.

Nucléaire ou "comment l'homme va detruire la Terre"



Depuis 1944, pour l'ensemble des centrales nucléaires opérationnelles (435 en 2012), on dénombre environ 60 évènements de Niveau 3 ou supérieur sur l'échelle INES (International Nuclear Event Scale), pour ainsi dire un par an, auxquels il faut ajouter plus de 9000 incidents mineurs (Niveaux 0 à 3) mais non moins préoccupants qui se produisent chaque année, dont de plus en plus de cas d'incidents liés au "petit nucléaire" et notamment lors de traitements par radiothérapie et qui surviennent lors du transport des matières radioactives.
Ces évènements touchent aussi bien le quidam se trouvant par hasard près du site concerné, qu'un opérateur attaché à une centrale nucléaire ou un manipulateur dans une entreprise privée s'occupant de stérilisation, ou malheureusement un patient traité dans un hôpital et victime d'un surdosage !
Sans parler des accidents nucléaires militaires qui font aujourd'hui partie du passé (sauf pour les victimes qui ont conservé des séquelles !), voici une liste non exhaustive à faire frémir des incidents, accidents, délits et piratages qui se sont produits ces dernières années. Dans 75% des cas il s'agit d'une erreur humaine, généralement liée à un manque de rigueur ou de formation du personnel.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_d'accidents_nucléaires

Les accidents nucléaires en France

L'histoire du nucléaire dans le monde est ponctuée d'accidents. Une « échelle internationale des événements nucléaires » les classent, en fonction de leur gravité, de 0 à 7 : écart (niveau 0), anomalie (niveau 1), incident (niveaux 2 et 3), accident (de 4 à 7). L'accident le plus grave jamais enregistré est celui de Tchernobyl, le 26 avril 1986. Il était de niveau 7. Mais d'autres accidents ont eu lieu aux Etats-Unis, au Royaume-Uni et au Japon. En France, les accident les plus graves étaient de niveaux 4. Ils ont eu lieu dans la centrale de St-Laurent-des-Eaux (Loir-et-Cher) en octobre 1969 et en mars 1980. Dans les deux cas, des combustibles ont fusionné dans un des réacteurs de la centrale. D'autres accidents aussi graves ont été évités de justesse. Le 12 mai 1998, un des réacteurs de la centrale de Civaux (Vienne) a perdu son réfrigérant suite à une rupture de canalisation. Lors de la tempête de décembre 1999, le réacteur de la centrale nucléaire de Blaye (Gironde) a dû être arrêté d'urgence après que tous les systèmes de sécurité aient été inondés : les digues de protection n'avaient pas résisté à la force des vents. Lors de la canicule de 2003, c'est la centrale de Golfech (Tarn-et-Garonne) qui avait pris chaud. Elle a dû être arrêtée en urgence. En 2006, de nouveau à Civaux, un opérateur a posé un livret sur un clavier de commande, entraînant un dépassement de la puissance thermique autorisée ! Certes, les incidents de niveau 2 ou 3 sont relativement rares en France : l'incendie d'un silo de stockage à La Hague en 1981, une mauvaise vis dans le système de protection de Gravelines en 1989, l'inondation de la centrale du Blayais en 1999, la perte de plutonium à Cadarache en 2009, etc. Mais l'Autorité de Sûreté Nucléaire, chargée du contrôle du nucléaire en France, reconnaît que plusieurs centaines d'écarts de niveau 0 et une centaine d'anomalies de niveau 1 ont lieu chaque année. Les incidents qui se sont produits sur les sites du Tricastin en 2008 et de Gravelines en 2009 relèvent, officiellement, de cette catégorie 1. Ces incidents ou accidents, souvent sous-évalués, parfois évités de justesse, nous confortent dans notre rejet de l'industrie nucléaire. Ni le circuit de production de l'énergie nucléaire, ni l'organisation de la sécurité des installations ne nous semblent rassurants. L'industrie nucléaire nous assure pourtant qu'en cas d'accident majeur dans une installation française, aucune conséquence ne pourrait se faire sentir à l'extérieur du site. Mais cet optimisme frise l'irresponsabilité et semble oublier que le parc nucléaire français est vieillissant. L'industrie nucléaire et le pouvoir politique font aussi peu de cas des rejets radioactifs libérés quotidiennement par les installations nucléaires au cours de leur fonctionnement normal, en particulier à La Hague. Chaque jour, de grandes quantités de gaz et d'effluents radioactifs sont rejetés, légalement et illégalement, dans les rivières, les eaux côtières et dans l'air. Nous ne vivons pas seulement sous la menace d'un nouveau Tchernobyl. Nous subissons quotidiennement le manque de respect du lobby nucléaire pour l'environnement et la santé humaine.
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Le nucléaire et l'accumulation de déchets radioactifs
Non seulement la France n'a pas d'uranium mais les conditions dans lesquelles AREVA va l'extraire à l'étranger sont ignobles, mais il faut savoir que l'on ne maitrise ni la réaction en chaîne dans les réacteurs, - les catastrophes de Tchernobyl et de Fukushima le montrent bien -, ni la prolifération des armes nucléaires, ni le démantèlement des centrales hors-service, ni le stockage des tonnes de déchets ultra-radio-actifs durant les millénaires à venir. En attendant, il y de graves incidents presque quotidiens dans nos centrales obsolètes : de l’acide chlorhydrique rejeté par la centrale de Cattenom se déverse dans la Moselle... incident le mois dernier dans un atelier de plutonium à La Hague. Autre incident à Tricastin, où trois salariés ont été contaminés par des liquides radioactifs, ce lundi 7 octobre. Profitant de la crise de l'emploi, EDF emploie des ouvriers précaires de sous-traitants qui ne respectent pas les lois de protection sociale, et leur santé est constament en grand danger. L’uranium utilisé dans les centrales françaises, d’où vient-il ? Dans quelles conditions est-il exploité par Areva ? Qu’est-ce qui se cache tout au bout de nos prises électriques ? Silence a rencontré Raphaël Cranvaud, auteur d’une enquête publiée il y a quelques mois : Areva en Afrique. Son livre démontre que l’indépendance énergétique française est un mythe. Otages en Afrique : la face cachée du nucléaire français. Enquête : Areva en Afrique ou la loi de la jungle. Selon la direction des vents, la dissémination des rejets de radioactivité dans l'atmosphère retombe un jour et s'introduit dans nos poumons. Quant aux effluents radioactifs qui contaminent les océans et les mers, on les retrouve dans les poissons et les fruits de mer qui sont pêchés actuellement !
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Pour 50 ans d’électricité, 500 000 ans de radioactivité !
Dans le domaine du nucléaire, qu'on ne maîtrise toujours pas, il reste un problème crucial, insoluble : la gestion des déchets hautement radio-actifs. De plus, une nouvelle catastrophe faisant plus de 100 000 victimes, après celle de Tchernobyl, est arrivée, au Japon, et cela s'aggrave de jour en jour. Les déchets nucléaires sont radioactifs des centaines de milliers d'années, voire plus pour le plutonium. La France, avec le parc de centrales le plus important d'Europe, en produit environ 3 000 m3 par an. Provisoirement stockés dans des piscines à La Hague et à différents endroits, ils attendent que des lieux appropriés pour leur enfouissement sous terre soient répertoriés et aménagés. Le nucléaire est avant tout militaire, (arme ultime pointée sur les populations), la bombe atomique n'est même pas dissuasive.
Seule, l'industrie d'armements, gourmande en énergie, ne peut s'en passer, mais la société civile pourait s'en passer. L'électricité fournie par EDF est d'origine nucléaire à 80 % parce que les énergies renouvelables n'ont pas été favorisées ni aidées. Il faut renverser cette tendance !
Localisé à Caradache, le projet ITER va nous coûter les yeux de la tête pour une hypothétique fusion nucléaire qu'il serait peut-être possible de maitriser dans 100 ans (à condition qu'il n'y ait pas d'accident majeur dans ce labo d'enfer d'apprentis-sorciers qui cherchent à mettre le soleil en boite pour produire de l'énergie).
Fukushima : vers une contamination planétaire ?
Près de trois ans après l’accident à la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi, les scientifiques du monde entier voient se profiler une catastrophe sanitaire. Au Japon, les premiers cas de cancers sont apparus, touchant exclusivement des enfants et des adolescents de 0 à 18 ans. Une contamination terrifiante, qui s’étend bien au-delà du Japon et pourrait avoir des conséquences dramatiques sur la santé des populations. En effet, chaque jour, des centaines de tonnes d’eau hautement contaminée se déversent dans le Pacifique, puis sur les plages californiennes. Les chercheurs, qui tentent d’alerter les autorités, redoutent une véritable catastrophe humaine et écologique si les poissons du Pacifique continuent à être consommés sans aucun contrôle.
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La catastrophe de Tchernobyl aurait fait environ 25 000 morts
Des experts du programme Global Security de l'Union of Concerned Scientists (UCS)(1), ont revisité cette question toujours brûlante de la mortalité attribuée à l'accident nucléaire de Tchernobyl. Ceci, dans un contexte particulièrement lourd : près de trois mois après le début de la catastrophe nucléaire de Fukushima, cet accident de niveau 7 (même niveau que Tchernobyl) n'est toujours pas maîtrisé... Les scientifiques de l'UCS ont estimé que le nombre de cancers mortels induits(2) par les radiations émises suite à la catastrophe de Tchernobyl serait d'environ 25 000. Cette estimation est plus de six fois supérieure à celle du Forum Tchernobyl(3), qui, sous l'égide des Nations Unies, avait conclut à environ 4000 morts. Une autre analyse de l'UCS, réalisée mi-avril 2011, évalue également à 50 000 le nombre de cancers causés par l'accident nucléaire. De surcroît, ces deux études ne prennent pas en compte les cancers de la thyroïde. Le Comité scientifique des Nations Unies sur les Effets des Radiations Atomiques (UNSCEAR) a estimé l'incidence des cancers de la thyroïde suite à la catastrophe de Tchernobyl : jusqu'à 2005, quelque 6 000 cancers de la thyroïde et 15 décès seraient imputables à l'accident. Ce nombre augmentera au fil du temps, bien que le nombre de décès devrait rester faible vu que le cancer de la thyroïde peut être guéri assez facilement. Pourquoi le Forum Tchernobyl a évalué à seulement 4000 l'excès de mortalité dû à la catastrophe de Tchernobyl ? En fait, selon l'UCS, l'estimation ne porte que sur un sous-groupe plus restreint de personnes qui ont été fortement exposées aux radiations émises, écartant du coup les populations plus éloignées de la centrale nucléaire et qui ont pourtant été affectées. En effet, les effets de la radiation ne sont pas limités aux régions fortement contaminées de la Biélorussie, d'Ukraine et de la Russie. Les effets des radiations se sont fait sentir bien au-delà, notamment dans les pays européens.

Source : http://www.notre-planete.info/actualites/actu_2833_Tchernobyl_25000_morts.php
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