Martin Luther King (1928-1968) naît
dans une Amérique où les lois de ségrégation raciale donnent lieu à
toutes sortes de discriminations et d’abus envers la population noire.
Adepte de la non-violence qui guidera toutes ses actions, il milite avec
ferveur pour l’égalité et la justice. La spiritualité apparaît au
premier plan de sa politique et permet de mettre fin à la ségrégation.
La stratégie politique Martin Luther King, partisan des méthodes pacifiques de contestation, légitime le non-respect des lois ségrégationnistes, considérées comme injustes. Les droits réclamés dans le cadre du mouvement pour les droits civiques concernent principalement l’égalité d’accès aux lieux publics, au travail et au droit de vote. Des campagnes de boycott et des occupations des lieux publics, notamment ceux réservés aux blancs, font partie des actions de revendication non violentes. Il organise de nombreuses marches et manifestations, animées par ses discours éloquents. La retransmission télévisée des protestations permet de sensibiliser et de mobiliser une large partie de la population, indignée par la violente répression subie par les militants pacifistes. Après l’adoption des lois de 1964 et 1965 garantissant l’égalité des droits civiques, Martin Luther King s’implique dans des causes qui dépassent les droits des Afro-Américains, comme la justice sociale pour tous, et la guerre du Viêt Nam. Les fondements spirituels Luther King est avant tout un homme de foi. Révérend de l’Église baptiste, il met ses valeurs morales au service de sa cause politique. Ses discours sont imprégnés des principes chrétiens : il propose de répondre à la force physique par la force spirituelle et de répondre à la haine par l’amour. Sa stratégie de revendication est également inspirée par Gandhi, initiateur de la désobéissance civique non violente. Selon Luther King, "la loi du talion (œil pour œil, dent pour dent) laisse tout le monde aveugle" alors que la non-violence est une arme puissante. Face aux agressions et au terrorisme dirigés vers les militants, plusieurs mouvements s’opposent à la résistance passive, revendiquant le séparatisme entre noirs et blancs et le recours aux armes. Martin Luther King, lui, reste convaincu du bien-fondé de sa philosophie. Il réussit à convaincre des groupes radicaux de s’allier à lui lors d’une dernière marche de protestation, la veille de son assassinat.
La stratégie politique Martin Luther King, partisan des méthodes pacifiques de contestation, légitime le non-respect des lois ségrégationnistes, considérées comme injustes. Les droits réclamés dans le cadre du mouvement pour les droits civiques concernent principalement l’égalité d’accès aux lieux publics, au travail et au droit de vote. Des campagnes de boycott et des occupations des lieux publics, notamment ceux réservés aux blancs, font partie des actions de revendication non violentes. Il organise de nombreuses marches et manifestations, animées par ses discours éloquents. La retransmission télévisée des protestations permet de sensibiliser et de mobiliser une large partie de la population, indignée par la violente répression subie par les militants pacifistes. Après l’adoption des lois de 1964 et 1965 garantissant l’égalité des droits civiques, Martin Luther King s’implique dans des causes qui dépassent les droits des Afro-Américains, comme la justice sociale pour tous, et la guerre du Viêt Nam. Les fondements spirituels Luther King est avant tout un homme de foi. Révérend de l’Église baptiste, il met ses valeurs morales au service de sa cause politique. Ses discours sont imprégnés des principes chrétiens : il propose de répondre à la force physique par la force spirituelle et de répondre à la haine par l’amour. Sa stratégie de revendication est également inspirée par Gandhi, initiateur de la désobéissance civique non violente. Selon Luther King, "la loi du talion (œil pour œil, dent pour dent) laisse tout le monde aveugle" alors que la non-violence est une arme puissante. Face aux agressions et au terrorisme dirigés vers les militants, plusieurs mouvements s’opposent à la résistance passive, revendiquant le séparatisme entre noirs et blancs et le recours aux armes. Martin Luther King, lui, reste convaincu du bien-fondé de sa philosophie. Il réussit à convaincre des groupes radicaux de s’allier à lui lors d’une dernière marche de protestation, la veille de son assassinat.
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