samedi 11 avril 2015
Panel Robertson (1952-1953)
Projet Grudge (1949-51)
Projet Sign (1947-48)
Martin Luther King : un combat non violent
La stratégie politique Martin Luther King, partisan des méthodes pacifiques de contestation, légitime le non-respect des lois ségrégationnistes, considérées comme injustes. Les droits réclamés dans le cadre du mouvement pour les droits civiques concernent principalement l’égalité d’accès aux lieux publics, au travail et au droit de vote. Des campagnes de boycott et des occupations des lieux publics, notamment ceux réservés aux blancs, font partie des actions de revendication non violentes. Il organise de nombreuses marches et manifestations, animées par ses discours éloquents. La retransmission télévisée des protestations permet de sensibiliser et de mobiliser une large partie de la population, indignée par la violente répression subie par les militants pacifistes. Après l’adoption des lois de 1964 et 1965 garantissant l’égalité des droits civiques, Martin Luther King s’implique dans des causes qui dépassent les droits des Afro-Américains, comme la justice sociale pour tous, et la guerre du Viêt Nam. Les fondements spirituels Luther King est avant tout un homme de foi. Révérend de l’Église baptiste, il met ses valeurs morales au service de sa cause politique. Ses discours sont imprégnés des principes chrétiens : il propose de répondre à la force physique par la force spirituelle et de répondre à la haine par l’amour. Sa stratégie de revendication est également inspirée par Gandhi, initiateur de la désobéissance civique non violente. Selon Luther King, "la loi du talion (œil pour œil, dent pour dent) laisse tout le monde aveugle" alors que la non-violence est une arme puissante. Face aux agressions et au terrorisme dirigés vers les militants, plusieurs mouvements s’opposent à la résistance passive, revendiquant le séparatisme entre noirs et blancs et le recours aux armes. Martin Luther King, lui, reste convaincu du bien-fondé de sa philosophie. Il réussit à convaincre des groupes radicaux de s’allier à lui lors d’une dernière marche de protestation, la veille de son assassinat.
L’Après-guerre froide, vers un nouveau panaméricanisme ?
En 1990, aux États-Unis, 23 millions d’habitants plus quelques 7 millions de clandestins sont d’origine hispanique. 40% des habitants de Los Angeles et 50% des habitants de Miami. Les États du sud-ouest sont très attachés au libre-échange nord-américain et dépendent des marchés du Sud. Le Texas exporte 35% de sa production au-delà du Rio Grande. De 1990 à 1996, les exportations américaines vers l’Amérique latine ont triplé. L’Amérique latine constitue un marché plus important que l’Union européenne pour les États-Unis. La lutte contre le narcotrafic est cruciale et est un important moyen de pression sur les gouvernements latino-américains. Cependant, la suppression des barrières commerciales et l’interdépendance économique accrue entre le Nord et le Sud favorisent la production et le trafic de drogue et les programmes de privatisation sont une aubaine pour blanchiment de l’argent sale. Le nouveau panaméricanisme est économique. Le commerce est privilégié par rapport à l’aide publique (Trade not aid). L’assistance économique octroyée à l’Amérique latine par les US a été divisée par dix entre 1980 et 1995. Fin des 90s, le regain d’intérêt des US pour l’Amérique latine peut être expliqué par la percée de l’Europe dans le continent. L’heure des chasses gardées semble révolue. La multilatéralisation des relations Nord-Sud n’offre pas un contexte favorable à un panaméricanisme résurgent.
jeudi 26 mars 2015
L’homme a-t-il le pouvoir d’éviter le réchauffement du climat ?
Le réchauffement du climat est au centre de nombreux débats, mais fait également l’objet de nombreuses controverses.
L’activité humaine est montrée du doigt comme le facteur essentiel de ce réchauffement. Certains scientifiques et écologistes tirent la sonnette d’alarme. Depuis que l’homme est apparu, il a toujours pensé qu’il pouvait modifier son environnement et façonner la Terre selon son bon vouloir.
Aujourd’hui encore, nombreux sont ceux qui croient que notre simple volonté peut nous éviter les catastrophes climatiques à venir.
Personnellement, je ne partage pas cette analyse des faits. Non pas que l’activité humaine qui est particulièrement polluante ne doive pas être réduite au maximum, mais, je doute, que cela suffise à modifier l’avenir.
En effet, on ne peut réellement appréhender l’avenir qu’en connaissant le passé. Or, l’évolution du climat de la Terre est inscrite sous nos pieds.
De toute évidence, l’évolution climatique est marquée par des cycles, immuables, qui dépendent de plusieurs critères qui, eux, sont totalement indépendants, de notre volonté.
Ce dossier et l’analyse que j’ai effectué des différents rapports scientifiques, n’engagent que moi.
Témoignages du passé sur l’évolution du climat
Certains arbres peuvent nous faire remonter le temps à plus de 8 000 ans. Grâce aux arbres, les spécialistes associent tel type de sol à tel climat.
Les cycles orbitaux
- Excentricité de l’orbite terrestre
- Inclinaison de l’axe
- Précessions des équinoxes
Des cycles ont pu être établis :
- L’orbite terrestre passe du cercle à l’ellipse tous les 100 000 ans
- L’inclinaison de la Terre peut varier de 3° selon un cycle de 42 000 ans
- La précession des équinoxes se manifeste tous les 25 800 ans
Selon les chercheurs de la NASA, la Terre a connu ces trente dernières années, les températures les plus élevées de la période interglaciaire. Le climatologue James Hansen (Goddard Institute for Space Studies, NY) a calculé que les températures à la surface de la Terre avait augmenté en moyenne de 0,2°C tous les dix ans depuis trente ans.
Effet de serre et responsabilité humaine
Les conséquences du réchauffement global
Ces chiffres alarmants indiquent clairement qu’il est urgent de diminuer nos émissions de gaz à effet de serre.
Cela peut sembler infime mais cette élévation aurait des conséquences dramatiques pour de nombreuses régions.
Mais, ce ne serait pas la seule conséquence.
Si l’on reprend la théorie des cycles orbitaux, chaque période interglaciaire ou « chaude » dure 20 000 ans en moyenne.
Notre période « chaude » a commencé il y a 10 000 ans donc il est fort probable que dans 10 000 ans, une nouvelle période glaciaire débutera.
Il est plus qu’urgent de nous occuper de notre présent et de notre avenir proche en nous montrant responsables.
La France est elle-même lanterne rouge en Europe en ce qui concerne l’application d’une politique environnementale.
Alors que nous devrions travailler dans l’urgence, nous n’avons pas encore établi le moindre calendrier pour la seconde période d’engagement du protocole de Kyoto, soit seulement après 2012.
D’autant plus, qu’entre temps, nous continuerons à défricher ce qui constitue une autre menace pour le climat.
Ces espèces seront-elles remplacées comme l’ont annoncé récemment des scientifiques concernant la vie marine ?
Nul ne peut réellement le dire. Ce qui est certain c’est que de nombreuse terres, aujourd’hui cultivables, deviendront stériles.
Quelle survie pour l’humanité ?
J’ai presque envie de dire que la Terre appartient à l’ensemble de l’humanité et ses ressources également.
Les pays industriels n’ont fait jusqu’à présent que piller sans jamais partager. Demain, avec les bouleversements qui nous attendent, il nous faudra emprunter à notre planète avec parcimonie et savoir partager.
Mais, ce déséquilibre provient de la surconsommation des pays industrialisés qui s’effectue au détriment du reste du monde.
D’après ce rapport, d’ici 40 ans, si nous continuons à ce rythme, il faudrait l’équivalent de deux Terres pour répondre aux besoins de l’humanité.
Ovni : L’aventure du sergent Zamora
Les autorités scientifiques et le pouvoir politique ont toujours affecté le plus grand scepticisme face aux apparitions d’ovnis. Néanmoins, officieusement, de nombreux rapports ont été réalisés.
Ils admettent que certains témoignages sont inexplicables. C’est le cas de celui du sergent Zamora, policier du district de Socorro, au Nouveau-Mexique. Son témoignage est considéré comme l’un des plus sérieux jamais enregistré sur l’apparition d’un ovni.
Un ovni dans le ciel
Socorro, dans l’Etat du Nouveau-Mexique, Etats-Unis, le 24 avril 1964 : le policier Lonnie Zamora patrouille, seul, au volant de sa Pontiac de service.
On lui signale l’excès de vitesse d’une Chevrolet. Il se lance à sa poursuite et prend la direction de la sortie de la ville.
La ville de Socorro aujourd'hui
Il est environ 17h 45. Lonnie Zamora entend soudain une sorte de hurlement et aperçoit une flamme rouge et orange dans le ciel, à près de 1 Km de son véhicule.
Il sait que dans cette direction, une cabane contient de la dynamite.
Lonnie Zamora en 1964
Il abandonne donc la poursuite de la Chevrolet et se dirige vers l’endroit où la flamme a paru tomber.
Il roule ainsi, sur un chemin défoncé, vers une colline où il lui semble que la flamme s’est éteinte.
Au sommet de la colline, Zamora aperçoit un objet métallique, brillant comme de l’aluminium, qu’il prend pour une épave de voiture.
Près de cet objet, deux humanoïdes, vêtus d’une combinaison blanche. Le policier, qui se trouve à 200 m, les prend pour des étrangers et accélère dans leur direction pour leur porter secours, croyant à un accident.
Schéma des évènements
A/ Zamora entame sa poursuite B/ Voyant des flammes, il tourne C/ La voiture a du mal à monter dans le chemin défoncé D/ Il aperçoit l'objet métallique, arrête sa voiture et voit 2 humanoïdes E/ Il marche vers l'objet F/ Effrayé par le hurlement, il s'abrite sur une crête
Un hurlement dans le crépuscule
Comme le policier se rapproche, il se rend enfin compte que l’objet métallique n’est pas du tout ordinaire mais de forme ovale. Il repose sur des sortes de poutrelles métalliques.
Le terrain devient si accidenté que le policier doit quitter son véhicule et continuer à pied. Il prend alors contact avec son quartier général et, par radio, signale qu’il se dirige, vers l’engin inconnu.
À peine est-il sorti de son véhicule qu’il entend à nouveau un grondement et quelques coups. On aurait dit que quelqu’un claquait une porte ou tapait sur du métal avec un marteau.
Quand les coups cessent, le hurlement s’amplifie.
L'aventure de Zamora, vue par Jacques Lob et Robert Gigi (Les apparitions-OVNI, éditions Dargaud, Paris, 1979)
Lonnie Zamora voit alors l’engin s’élever dans le ciel, comme poussé par une flamme bleue et orange.
Un nuage de poussière accompagne ce mouvement.
Prudent, le policier regagne l’abri de sa voiture. Il a encore le temps de voir la forme ovale se mettre à l’horizontale et s’élever jusqu’au niveau de la voiture.
Les nerfs à vif, effrayé par le hurlement, le policier songe à fuir pour chercher des renforts.
Il jette un dernier regard sur l’engin et aperçoit, sur la surface entièrement lisse, une sorte d’insigne marquée en rouge.
Puis, pris de panique, il court se réfugier derrière le sommet de la colline. Quand le grondement s’atténue, une sorte de grincement le remplace, qui passe du grave à l’aigu pour enfin s’arrêter.
Des trous énigmatiques
Après tout ce vacarme, le silence retombe enfin sur ce paysage semi-désertique. Zamora voit alors l’objet métallique s’élever très haut dans le ciel, obliquer vers les montagnes et disparaître.
(Les apparitions-OVNI, éditions Dargaud, Paris, 1979)
Au même moment, il sursaute car la radio de la Pontiac grésille. C’est le sergent Chavez qui cherche à joindre son collègue.
Zamora lui explique rapidement qu’un incident étrange vient de se produire et en l’attendant dessine ce qu’il a vu.
Il se souvient parfaitement de l’étrange insigne sur la paroi de l’engin : une sorte de flèche rouge dans un cadre rouge.
Illustration de l'engin observé par le sergent Zamora (Socorro the Zamora Sighting)
Quand Chavez arrive, il comprend que Zamora n’est pas dans son état normal : »Que se passe-t-il Lonnie ? Tu en fais une tête ! Tu es tout blanc ! On dirait que tu as vu le diable… »
« C’est que je l’ai peut-être vu ! », répond le policier, encore sous le choc de l’émotion.
Il montre à son collègue l’endroit où se trouvait l’engin. Quelques broussailles encore fumantes achèvent de s’y consumer.
Sur le sol, des marques sont visibles.
Les enquêteurs officiels dépêchés sur les lieux relèveront quatre « trous » identiques et quatre marques de feu.
La position des trous est asymétrique ; pourtant leur inspection révèlera qu’ils devaient assurer une stabilité parfaite à la structure qu’ils supportaient.
La pression nécessaire pour faire de tels trous a été estimée à plus d’une tonne par emplacement : beaucoup trop pour que Lonnie Zamora ait pu les faire lui-même.
Un examen minutieux montrera, en outre, que la flamme vue par le policier était bien au centre de l’engin, lequel devait avoir une forme circulaire.
Ordinairement, les autorités américaines refusent de prendre en compte les observations d’ovnis rapportées par un seul témoin.
Le cas de Lonnie Zamora est une exception à cette règle. En effet, son témoignage a été jugé suffisamment crédible pour déclencher une enquête en profondeur.
Son témoignage est d’ailleurs toujours considéré aujourd’hui comme l’un des plus solides en faveur de l’existence d’ovnis.
Le pétrole, quel avenir ?
Quel avenir pour cette source d’énergie ?
Le pétrole ou huile de pierre est essentiellement constitué des vestiges de micro-organismes des mers chaudes.
Cette source d’énergie s’est formée par la décomposition de matières organiques, végétales et animales en dépôts où ils se transforment en hydrocarbures.
Le pétrole représente 38% de la consommation globale d’énergie primaire dans le monde. Mais, aujourd’hui le pétrole n’est plus une source d’énergie d’avenir.
En effet, la surconsommation de ces 50 dernières années a épuisé plus rapidement que prévu les réserves.
L’homme doit donc rapidement imaginer de nouvelles sources d’énergie renouvelables.
Cette source d’énergie s’est formée par la décomposition de matières organiques, végétales et animales en dépôts où ils se transforment en hydrocarbures.
Le pétrole représente 38% de la consommation globale d’énergie primaire dans le monde. Mais, aujourd’hui le pétrole n’est plus une source d’énergie d’avenir.
En effet, la surconsommation de ces 50 dernières années a épuisé plus rapidement que prévu les réserves.
L’homme doit donc rapidement imaginer de nouvelles sources d’énergie renouvelables.
Le pétrole : un combustible fossile
Le pétrole est le résultat de la lente dégradation bactériologique d’organismes aquatiques végétaux et animaux qui, il y a des dizaines, voire des centaines de millions d’années, ont proliféré dans les mers et se sont accumulés en couches sédimentaires.
L’ensemble des produits issus de cette dégradation, hydrocarbures et composés volatils, mêlé aux sédiments et aux résidus organiques, est contenu dans la roche-mère.
C’est de celle-ci que le pétrole, expulsé sous l’effet du compactage provoqué par la sédimentation, a migré pour imprégner des sables ou des roches plus poreuses et plus perméables, telles que grès ou calcaires.
Torches de brûlage des gaz excédentaires de têtes de puits de pétrole, au Koweït (DP)
Les gisements se localisent toujours en un point singulier ou dans une anomalie naturelle de ces roches, que l’on appelle roches-réservoirs ou roches-magasins. Une couche imperméable, marne ou argile, par exemple, formant un piège permet l’accumulation des hydrocarbures et les empêche ainsi de s’échapper.
Le pétrole se présente le plus souvent surmonté d’une couche d’hydrocarbures gazeux et se situe généralement au-dessus d’une couche d’eau salée, plus dense que lui.
L’épaisseur d’un gisement varie entre quelques mètres et plusieurs centaines de mètres. Sa longueur peut atteindre plusieurs dizaines de kilomètres au Moyen-Orient.
Les réserves pétrolières
La première plate-forme en bois pétrolière a été construite en 1911 au large de la Louisiane.
Marginale au début du XXe s. (97 Mt en 1920), encore relativement faible à la veille de la Seconde Guerre mondiale (284 Mt en 1939), la production de pétrole s’est fortement accrue après celle-ci, et notamment de 1960 (1 050 Mt) à 1973 (2 860 Mt), assurant, cette dernière année, 47 % de la consommation énergétique mondiale (pour moins de 40% aujourd’hui).
Les chocs pétroliers de 1973-1974 et 1979-1980, se traduisant par des hausses considérables de prix, ont provoqué le ralentissement de la croissance de la production (3 447 Mt en 1997).
Plate-forme de production pétrolière off shore (DP)
L’Arabie saoudite est le premier pays producteur (450 Mt) devant les États-Unis (380 Mt), la Russie (305 Mt), l’Iran (180 Mt), le Mexique (170 Mt) et la Chine (160 Mt).
Le Moyen-Orient concentre le tiers des réserves mondiales, estimées globalement à près de 140 milliards de tonnes, dont plus de 90 milliards au Moyen-Orient.
Terminal pétrolier de l'île de Das, à Abu Dhabi (DP)
Le plus grand gisement identifié à ce jour se situe sous la province canadienne de l’Alberta et de l’Etat américain d’Alaska.
On évalue sa capacité entre 140 et 160 milliards de tonnes, soit 50 ans de réserves. Mais, son exploitation se heurte aux conditions climatiques et aux questions écologiques.
Les perspectives pour le XXIe siècle
Le géologue King Hubbert a mis au point dans les années 50 une méthode prédictive pour déterminer le moment où la production d’un champ pétrolifère atteint son point culminant.
Appliquant cette méthode qui a fait ses preuves, une association d’experts géologues, l’ASPO, prévoit que le pic de production au Moyen Orient sera atteint en 2010.
Certains experts repoussent cette échéance en 2020 ou 2030. Quoi qu’il en soit, personne ne remet en question l’épuisement des réserves.
Le XXIe siècle sera donc nécessairement, et dans des délais assez brefs, un tournant décisif pour un grand changement énergétique.
mardi 17 mars 2015
Les pluies d'animaux et pluies d'objets étranges
Partout dans le monde, des animaux, ou des objets sont tombés du ciel. Ces pluies sont parfois explicables, mais certaines théories ne s’appliquent pas dans tous les cas de figure. On a déjà observé du sang dégouliner du ciel, des quantités phénoménales de crapauds, de vers ou de serpents, mais également de la graisse, des haricots ou de la viande.
Ces pluies étranges sont si nombreuses et variées que l’on a créé un terme pour les désigner : les fafrotskies.
Il est impossible de citer tous les phénomènes tant ils sont nombreux. J’ai donc sélectionné les témoignages authentifiés et qui ne peuvent être remis en cause.
Les témoignages anciens
Ces témoignages sont moins nombreux que ceux des temps modernes. L’historien grec Athénée signale une pluie de poissons qui a duré trois jours et un déluge de grenouilles dans son Banquet des sophistes, écrit vers le IIe siècle de notre ère.
La plupart des chutes célestes des temps anciens sont très comparables à celles que nous observons aujourd'hui. Cependant, certaines sont uniques et ne se sont jamais reproduites.
Par exemple, il y a eu une pluie de grosses souris jaunes à Bergen, en Norvège en 1578.
Une substance fibreuse ressemblant à de la soie bleue tomba en grande quantité à Naumburg, en Allemagne, le 23 mars 1665.
Une substance nauséabonde, de la consistance du beurre, tomba sur un vaste territoire dans le sud de l’Irlande en 1696.
Un objet nauséabond, recouvert d’une sorte de toile, tomba à Amherst, dans le Massachusetts, le 13 août 1819.
Il fut examiné par le professeur Rufus Graves.
Sous la « toile », il découvrit une substance pulpeuse, couleur chamois. Exposée à l’air, cette substance prit une teinte livide, semblable à « du sang veineux ».
L’objet serait tombé en émettant un éclat lumineux.
Les cheveux d’ange
Les cheveux d’ange sont sans doute les objets les plus étranges tombant du ciel. Cette mystérieuse substance est déjà mentionnée dans The Natural History of Selborne par Gilbert White.
Ce témoignage remonte à 1741.
On décrit habituellement les cheveux d’ange comme des fils légers d’une substance blanche, brillante et solide, comme de la soie.
Tous les récits ont en commun un phénomène étrange :
Si on essaye de rassembler cette substance pour l’analyser, elle fond et disparaît.
La théorie la plus commune serait que les cheveux d’ange ne sont que des fils d’araignée. Cette théorie repose sur un phénomène connu, celui de l’aérostation ou plus simplement, la migration de certaines espèces d’araignées. Elles utilisent en quelque sorte leurs fils comme des parachutes pour se laisser emporter par les courants ascendants.
Mais, malgré les nombreux témoignages, nulle araignée n’a jamais été retrouvée au bout de ces fils.
D’après les analyses incomplètes, cette substance est très instable et se dégrade au contact de l’oxygène.
Un scientifique a réussi à préserver quelques spécimens en les déposant dans des récipients scellés.
Ces « fils » contiennent du silicone, du magnésium, du calcium et du bore. Cette composition ne nous est pas étrangère, mais ne correspond à rien de connu, y compris les fils tissés par les araignées.
Des pluies d’animaux et d’objets étranges
Les pluies d’animaux ont été observées par centaines. Par exemple, en 1877, des serpents vivants sont tombés du ciel sur le sud de Memphis. Ils mesuraient de 30 à 45 cm et sont tombés par milliers.
Poissons, batraciens ou insectes tombent ainsi assez régulièrement sur des zones très précises.
Concernant les pluies de grenouilles, l’hypothèse la plus rationnelle est la suivante : les grenouilles émergent de leur gîte durant les pluies torrentielles, et les témoins imagineraient seulement qu’elles tombent du ciel.
Cette théorie est peut-être valable dans certains cas, mais est contredite par de nombreux témoignages.
Par exemple, pendant la Seconde Guerre mondiale, Joe Alpin rapporta les faits suivants :
Il se trouvait en garnison à Halton Tower, en Angleterre, quand un soir il traversa en voiture un parc.
« Le ciel s’obscurcit brusquement [….] puis les grenouilles arrivèrent, des millions d’entre elles se mirent à pleuvoir du ciel […]. Elles nous tombaient dessus. Il plut des grenouilles pendant au moins une heure et quart. »
Rien qu’en Australasie, on a enregistré plus de 50 incidents identiques entre 1879 et 1971, soit plus d’un tous les deux ans.
En principe, ce sont des animaux de petite taille. Un événement isolé s’est cependant produit avec la chute d’un taureau.
Outre les animaux, toute sorte d’objets bizarres tombent du ciel.
Dans la nuit du 26 septembre 1950, deux officiers de police patrouillaient dans Philadelphie. Leurs phares éclairèrent un objet scintillant qui se posait dans un terrain vague.
Ils se rendirent sur place et virent à la lumière de leurs torches électriques un disque bombé de gelée pourpre, tremblotante, de 1,80 m de diamètre.
Ils éteignirent leurs torches et virent que l’objet dégageait une faible lueur pourpre.
Ils appelèrent des renforts et l’un des policiers essaya de ramasser la chose. Mais, elle se défit comme de la gélatine.
La chose avait complètement disparu une heure après.
La « gelée des étoiles » est l’un des noms donnés à la substance gélatineuse que l’on trouve à l’endroit où est tombée une étoile filante. Cette gelée stellaire s’évapore et il est donc impossible de l’analyser.
Parmi les autres masses gélatineuses qui sont tombées du ciel, certaines ont pu être identifiées comme des amas d’œufs de batraciens ou d’insectes.
Une autre hypothèse suggère que certains amas pourraient être des régurgitations à demi digérées d’oiseaux de mer.
Le 22 août 1968, du sang et de la chair tombèrent sur une zone d’environ 2 hectares au Brésil.
Une mystérieuse pluie de charbon et de briques s’est abattue dans les rues de Kilburn, en 1877.
Le vendredi 3 mars 1876, ce sont des morceaux de viande qui tombèrent sur une zone de 100 mètres de long sur 50 de large dans le Kentucky.
Ces morceaux furent analysés par plusieurs spécialistes. Il en ressortit qu’il s’agissait selon les morceaux : de cartilage, de tissu musculaire et de tissu pulmonaire, soit de cheval ou d’enfant (leur structure est très voisine).
On a préféré retenir l’hypothèse de la viande animale et supposer que des buses avaient régurgité leur repas.
Mais personne n’a pu dire combien de buses il aurait fallu pour recouvrir 5 000 m² et pourquoi personne n’a vu d’oiseaux.
La théorie des tornades et cyclones
La théorie la plus scientifique actuellement qui prévaut serait celle de tornades inhabituelles qui emporteraient dans les airs objets et animaux.
Comme toujours, cette théorie est sûrement la bonne dans de nombreux cas. Cependant, on peut objecter qu’une tornade n’opère aucune sélection et éparpille de manière aléatoire ce qu’elle a emporté.
Or, les pluies étranges contiennent toujours qu’un type d’objet ou qu’une espèce animale. Il n’y a jamais aucun mélange et tous sont déposés dans un périmètre bien précis.
Les rares fois où plusieurs espèces, d’oiseaux notamment, sont tombées du ciel, des explications météorologiques ont pu être fournies.
De plus, la théorie de la tornade ou du cyclone ne peut s’appliquer quand le phénomène se produit par temps clair et sur une longue période.
Comme expliquer par exemple qu’une pluie de tanches, des poissons d’eau douce d’Europe, se soit abattue sur l’île de Guam, dans le Pacifique ?
L’hypothèse des cyclones et trombes marines implique également d’admettre que des animaux ont pu survivre sur de longues distances dans l’atmosphère en supportant les brusques changements de températures et de pression.
Enfin, reste à expliquer comment un phénomène peut se reproduire à plusieurs reprises au même endroit comme si les objets ou animaux venaient d’un point fixe dans le ciel.
lundi 16 mars 2015
Évolution du niveau de la mer
Pourquoi le climat évolue-t-il ? L’homme a-t-il le pouvoir de limiter les conséquences de l’élévation de la mer ?
Notre époque, l’Holocène, est caractérisée par un niveau de la mer exceptionnellement bas. Cependant, ce niveau des mers était encore moins élevé, d’environ 100 m, au plus fort de la dernière période glaciaire il y a 18 000 ans.
La formation et la fonte des calottes polaires qui se sont succédé tout au long de l’histoire de la Terre ont eu un impact sur l’évolution ou la diminution du niveau de la mer.
Les variations importantes du niveau marin à l’échelle planétaire ne sont pas uniquement dues à des changements climatiques.
Le réchauffement climatique est actuellement au cœur de tous les débats ; les scientifiques essayent de prévoir pour la faune et la flore les conséquences de ce réchauffement, mais également l’élévation des océans que cela provoquerait.
Pourquoi existe-t-il des variations importantes du niveau de la mer ?
Ces variations sont appelées « eustatisme ». Elles peuvent avoir deux causes principales :
Les plaques de la lithosphère se déplacent. Quand elles s’écartent, des océans s’élargissent. Quand elles se rapprochent, ils se rétrécissent.
C’est ce que l’on appelle communément la dérive des continents.
Il en résulte une modification du niveau des eaux à l’échelle mondiale. Ces variations sont lentes, de l’ordre d’un centimètre par millénaire.
À l’échelle humaine, ces variations du volume des cuvettes océaniques sont insignifiantes.
Aurore boréale au Groenland. By Nick Russill . (Site de l'auteur)
Les changements climatiques provoquent une variation du volume des eaux océaniques. Ces variations sont beaucoup plus rapides et visibles à l’échelle d’une vie humaine.
C’est cette deuxième cause qui nous intéresse.
Pourquoi le climat évolue-t-il ?
Les scientifiques ont pu établir que les fluctuations climatiques s’expliquent par des changements dans le rayonnement reçu du Soleil par la Terre.
Des changements réguliers et lents se produisent dans le degré d’inclinaison de l’axe de la Terre, dans son inclinaison vers le Soleil et dans l’orbite de la Terre autour du Soleil.
Les deux derniers millions d’années, par exemple, se sont caractérisés par une alternance d’époques glaciaires et d’époques interglaciaires.
La périodicité de ces cycles est d’environ 100 000 ans.
Iceberg sur la mer arctique. By Ville Miettinen
Chaque cycle est différent avec ses pics et ses creux. Ils forment ce que l’on appelle les cycles de Milankovitch.
Actuellement, nous sommes dans une période interglaciaire qui a commencé à la fin du pléistocène, il y a environ 10 000 ans.
Les températures sont de 4 à 6 degrés plus élevées dans les régions de haute altitude qu’elles ne l’étaient au maximum de froid de la dernière glaciation.
Il faut savoir que notre période interglaciaire est plus froide que beaucoup d’autres. Lors de certaines périodes de réchauffement, des singes et des hippopotames évoluaient en Angleterre.
Ces cycles ont influencé les climats de la Terre. Cependant, il a fallu que se forme la calotte arctique pour faire basculer toute la planète dans une série d’épisodes glaciaires qui n’est pas encore terminée.
Au début de l’Oligocène, il y a 32 millions d’années, l’Antarctique était couvert d’une calotte glaciaire. Il n’y avait pas encore de glace en Arctique.
Antarctique. By cloudzilla . (Blog de l'auteur)
L’époque suivante est le Miocène qui a débuté il y a 23 millions d’années. Le climat est alors devenu plus chaud et beaucoup plus sec.
Durant le Miocène, ce sont les forces tectoniques qui ont perturbé les modes de circulation dans l’atmosphère et les océans :
Édification des grandes chaînes de montagnes (Montagnes Rocheuses, Andes et Himalaya)
Fermeture de la Méditerranée
Baisse générale du niveau des mers
Un nouveau refroidissement se fit sentir à la fin du miocène, il y a 5 millions d’années.
Au pliocène, le climat continua à se rafraîchir et l’Antarctique gela entièrement.
Au début du pléistocène, il y a environ 1,8 million d’années, notre planète entra dans une période de glaciation et de périodes interglaciaires.
Arctique. By Ville Miettinen
Les végétations arctiques et subarctiques firent leur apparition dans l’hémisphère Nord. À l’échelle géologique, la calotte arctique est donc très récente.
D’après les archives fossiles, ces changements ont considérablement réduit la diversité de la faune et de la flore du monde entier.
Tout au long du Pléistocène, de vastes couches de glace ont recouvert l’hémisphère Nord puis se sont retirées, environ une vingtaine de fois.
Le niveau des mers va-t-il continuer à monter ?
Au maximum de la dernière glaciation, il y a 18 000 ans, le niveau des mers a atteint son record le plus bas, car une grande partie de l’eau de la planète était immobilisée sous forme de glace.
Des inlandsis (calottes de glace immenses) recouvraient le Canada et la Scandinavie.
Bien sûr, les terres émergées étaient plus étendues. Par exemple, à la place de la Manche actuelle, il y avait une vaste terre gelée.
Mais, il y a 15 000 ans, le réchauffement du climat commença et en une dizaine de milliers d’années les grandes calottes de glace qui recouvraient une bonne partie de l’hémisphère Nord disparurent.
L'Antarctique est peuplé d'une faune bien adaptée au froid. By Barry Thomas
Toute cette eau retourna dans les océans et le niveau commença à s’élever pour atteindre pratiquement le niveau actuel.
La vitesse de remontée du niveau de la mer fut assez rapide, en moyenne 1 cm par an.
Actuellement, il y a environ 24 millions de kilomètres cubes d’eau sous forme de glace sur Terre.
Cette glace est surtout présente sur le continent antarctique et au Groenland.
Que se passerait-il si cette glace fondait ?
Nous entrons là dans le domaine des spéculations. Il n’y a pas si longtemps, les prévisions étaient très alarmistes avec des prévisions d’élévation de l’ordre de 70 m.
Depuis, les études se sont affinées et les scientifiques estiment que la montée des eaux serait comprise entre 3 et 7 m.
La dernière estimation, publiée dans la revue Science par J.Bamber (Université de Bristol), annonce une élévation de 3 m maximum.
Ce qui est certain c’est que le niveau de la mer continue à monter.
Au cours du 20e siècle, cette élévation a été comprise entre 1 et 2 mm par an. L’activité humaine (effet de serre) a contribué à cette élévation dans une proportion de deux tiers.
Parmi les autres causes, il y a principalement la fusion des glaciers de montagne.
Bien que l’on parle beaucoup de la fonte de la calotte glaciaire Antarctique, à ce jour, rien n’indique qu’elle a restitué de l’eau à l’océan mondial.
Au plus fort de la dernière période interglaciaire, il y a 125 000 ans, le niveau de la mer est monté de 5 ou 6 m, car la partie occidentale de la calotte glaciaire de l’Antarctique s’est désintégrée.
Cette région est sous haute surveillance grâce à des satellites.
Antarctique. By cloudzilla
D’après un compte-rendu du GIEC (Groupe intergouvernemental sur l’évolution du climat), publié en 2001, il faut s’attendre à une élévation de 14 à 80 cm sur les 100 prochaines années.
Le 21e siècle pourrait bien connaître une élévation du niveau des mers trois fois supérieure à celle du 20e siècle.
Mais, attention, il ne faut pas en déduire que le niveau s’élève de manière égale sur l’ensemble du globe.
En réalité, la mer monte dans certaines zones par exemple en France en Languedoc et en Camargue, tandis qu’elle baisse dans d’autres régions.
L’homme a-t-il le pouvoir de limiter les conséquences de l’élévation de la mer ?
Si nous ne pouvons pas empêcher l’élévation du niveau de la mer, nous pouvons par contre en limiter les conséquences.
En limitant l’activité humaine polluante, nous pouvons cesser d‘accélérer le réchauffement climatique.
Mais, limiter les gaz à effet de serre ne suffira pas si nous continuons à saccager notre environnement.
La déforestation est par exemple catastrophique. Nous le savons, mais cela ne nous empêche pas de continuer le massacre.
Amazonie au Brésil. By Daniel Zanini H
Actuellement, au Pérou et en Équateur, les gouvernements ont accordé de nouvelles concessions aux groupes pétroliers multinationaux, dont le groupe franco-britannique Perenco.
Ces nouvelles exploitations minières et pétrolières entraînent l’expropriation des populations indiennes, la déforestation massive de la forêt amazonienne et donc de multiples désastres environnementaux.
Indiens qui vivent dans la forêt amazonienne au Pérou. By chany crystal
C’est une véritable guerre du pétrole qui se déroule actuellement et malgré des dizaines de morts, la communauté internationale reste muette et les médias français semblent subitement devenus aphones.
Apparemment, la vie de quelques dizaines de milliers d’Indiens et les trésors de la forêt amazonienne pèsent moins lourd que les intérêts financiers occidentaux.
Forêt amazonienne au Pérou. By Alex Guerrero
Pendant ce temps là, on nous déverse à longueur d’antenne une démagogie à faire vomir qui nous vante les mérites du développement durable et des couches-culottes biodégradables.
Désolée pour cette digression, mais il y en a vraiment assez de cette écologie bling-bling.
Pour en revenir à notre dossier, il est évident que certaines zones urbaines sont vouées à disparaître, car elles ont été construites de manière inconsidérée beaucoup trop près du littoral.
En France, la Camargue, la Petite Camargue, les côtes du Languedoc, les rives du Grand Rhône sont les zones les plus concernées par la montée des eaux.
Camargue. By Shaun Dunphy
L’érosion des plages est la plus forte sur la côte d’Aquitaine et sur les côtes du Cotentin.
Il est bien sûr impossible de donner la liste complète au niveau mondial à moins d’écrire un ouvrage de 500 pages.
Je vais donc me contenter de donner quelques exemples.
Le Delta du Nil fait partie des zones les plus touchées. Ce problème risque d’être d’autant plus grave que la plaine deltaïque est très peuplée.
Le Caire en Egypte, au bord du Nil. By Gary Denham
Globalement, tous les grands deltas méditerranéens seront touchés au cours du 21e siècle par ce phénomène.
Les îles coralliennes verront leur superficie diminuer et connaîtront une diminution dans leur ressource en eau potable.
L’avenir est plutôt sombre pour les archipels des océans Indien et Pacifique.
L’homme devra accepter un retrait stratégique face à la montée des eaux. Il faut prévoir de lourds investissements pour protéger les secteurs stratégiques, tels que les grandes agglomérations ou les complexes industriels. Certains aménagements devront être éloignés du rivage.
Tous ces aménagements ont un coût que les pays les plus pauvres ne pourront pas supporter. L’aide internationale sera donc primordiale.
Le problème le plus délicat à régler sera le déplacement des populations.
La population mondiale a doublé en une quinzaine d’années sans que les gouvernements concernés se préoccupent des ressources disponibles.
Une diminution des terres entraînera obligatoirement une diminution des ressources.
Village de Kulusuk au Groenland. By Ville Miettinen
Si des mesures drastiques ne sont pas prises pour contrôler la démographie mondiale, famine et pauvreté ne pourront que s’accentuer.
Les changements climatiques entraînent de multiples conséquences. Il est temps d’arrêter de faire » croire au grand public que trier avec conscience ses ordures ménagères ou payer de multiples écotaxes, suffiront à régler tous les problèmes.
L’écologie « paillette » fait sûrement le bonheur des marques et des publicités, mais se révèle totalement inefficace.
Sans une réelle implication de tous les gouvernements et la mise en place d’un programme international privilégiant les intérêts de l’humanité au détriment des intérêts financiers d’une minorité, nous continuerons à constater les dégâts sans rien résoudre.